La campagne 2020-2021 de commercialisation du café et du cacao a été officiellement lancée mardi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), lors d’une cérémonie présidée le ministre en charge du commerce Kodjo Adédzé, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Le ministre en charge de l’agriculture Gbégbéni Antoine Lékpa, était également présent.
La commercialisation du café et du cacao au Togo, est supervisée par le Comité de Coordination des Filières Café et Cacao (CCFCC), structure parapublique placée sous la double tutelle des ministères en charge du Commerce et de l’Agriculture.
Cette cérémonie s’inscrit dans la droite ligne de la promotion de la consommation locale et des efforts menés par le gouvernement, pour encourager les activités de production, de transformation, de commercialisation et de consommation des produits locaux.
Selon des sources officielles, aucun prix n’est fixé pour le moment, le temps de se renseigner sur les coûts au plan mondial.
Mais un « prix indicatif » a été fixé, selon certaines indiscrétions : 950 F.CFA/kilogramme.
Le café et le cacao occupent respectivement les deuxième et troisième places parmi les productions agricoles traditionnelles d’exportation après le coton, contribuant ainsi à la formation de 1,4% de la richesse nationale et de 5,5% du PIB.
Le ministre du commerce a invité les acteurs à travailler sur la qualité des produits pour amorcer le processus de labellisation du café et du cacao, afin de gagner en différentiel de prix.
Kodjo Adédzé n’a pas manqué de relever les progrès enregistrés dans le développement des filières café et cacao au Togo, grâce à l’action conjuguée des différents acteurs.
« Cette campagne s’ouvre dans un contexte spécial marquée par la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19. La situation de crise que traverse le monde entier et qui ralentit les échanges internationaux doit interpeller tous les acteurs du commerce international et plus particulièrement les économies caféières et cacaoyères », a-t-il souligné.
« Pour ces deux filières tributaires de la demande mondiale, la lutte contre la covid-19 passe par l’existence de marchés ouverts et prévisibles pour limiter la propagation du virus et en même temps favoriser une reprise forte et inclusive », a ajouté le ministre Adédzé.
Parlant de la consommation du café et du cacao, ce dernier a souligné que des efforts sont déployés par le CFCC et l’Association des Transformateurs du Café et du Cacao (ATCC).
Il a surtout exhorté les acteurs, au respect des règles d’hygiène de transformation et d’emballage des produits dérivés, afin de répondre favorablement aux attentes des consommateurs. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE