Romuald Wadagni (ministre béninois de l’économie et des finances) a mis en garde, ceux qui refusent les monnaies mutilées ou devenues lisses, ainsi que les billets de banque froissés par l’usage, rappelant qu’il s’agit d’un acte « puni par les textes en vigueur ».
« Il m’est revenu le constat de la recrudescence du phénomène de rejet de pièces de monnaie et billets de banque émis par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), au motif que les pièces de monnaie sont altérées, lisses, auraient perdu leur éclat ou que les billets de banque sont froissés et ne seraient plus valables. Cette situation a entraîné des incidents dans plusieurs localités où des transactions entre agents économiques n’ont pas pu se dénouer », souligne le ministre dans un communiqué.
« Les pièces de monnaie lisses, ayant perdu leur éclat ou mutilées et les billets de banque froissés émis par la BCEAO ont toujours cours légal et pouvoir libératoire sur toute l’étendue du territoire national et dans tous les pays de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA). Ils ne peuvent donc pas être refusés dans le cadre des transactions économiques », a rassuré M.Wadagni.
Il rappelle aux détenant des pièces de monnaie mutilées ou devenues lisses, ainsi que les billets de banque froissés par l’usage, « qu’elles peuvent procéder à leur échange gratuitement aux guichets de la BCEAO ».
A Cotonou, surtout dans les marchés, il est fréquent de rencontrer des personnes se tirailler pour des pièces de monnaies mutilées ou devenues lisses ou des billets de banque froissés. Des altercations sont également enregistrées entre les conducteurs de taxi-moto (zémidjans) et leurs clients. FIN
De Cotonou, Miracle JODEL
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