Les membres des comités de protection, les acteurs étatiques et des organisations de la société civile de la préfecture d’Agou impliqués dans la protection des enfants se sont retrouvés jeudi à Agou-Gadzépé (environ 108 km à l’ouest de Lomé) en vue de réfléchir sur la meilleure manière de protéger les enfants, les filles et les femmes contre les violences et la violation de leurs droits.
Axée sur le thème « la collaboration entre les acteurs étatiques et les acteurs communautaires pour une meilleure protection des enfants, des filles et des femmes », cette rencontre est organisée par l’ONG Petite Sœur A Sœur (PSAS), grâce au cofinancement d’Action Medeor et du ministère Fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ).
Objectif visé : chercher les stratégies et les meilleurs moyens pour assurer une protection efficace des enfants, des filles et des femmes.
Cette journée de réflexion a été essentiellement marquée par des travaux de groupes où les membres ont planché sur les problèmes rencontrés dans la prise en charge des cas de violence.
A cette préoccupation, les acteurs ont identifié les problèmes rencontrés dans la gestion des cas de violence et réfléchi à des approches de solutions pour une meilleure collaboration entre les membres des comités de protection, les acteurs étatiques et la société civile.
« La protection sexuelle de nos enfants n’est pas seulement une affaire des groupes de personnes constituées, mais aussi nous sommes tous concernés», a souligné Messéko Kossi (secrétaire général de la préfecture d’Agou).
Adzalo Koffi Wowonyo (2ème adjoint au maire de la commune d’Agou 1) a de son côté, salué cette initiative de l’association Petite Sœur A Sœur et la rassure de sa disponibilité à l’accompagner dans la mise en œuvre de ce projet.
Il a invité tous les acteurs à s’impliquer pour garantir une meilleure collaboration pour la prévention et la prise en charge des cas de violences dans la préfecture.
Selon Mme Yawo Amah (directrice exécutive de l’Ong petite Sœur A Sœur), les violences basées sur le genre constituent une réalité dans les communautés: « Les enfants, les filles et les femmes subissent au quotidien des violences sous toutes ses formes entrainant des conséquences sur leur vie ».
Malgré les efforts et actions, a-t-elle précisé, les violences et abus persistent à l’endroit des enfants, des filles et des femmes dans les communautés.
Pour lutter contre ces violences, des comités de protection ont été mis en place et formés dans les communautés dans les préfectures d’Agou, de Danyi, de la Kozah et de Vo. Ces comités qui sont composés des acteurs communautaires mènent des activités de prévention et de prise en charge des cas de violences.
Rappelons que la veille, cette Ong a sensibilisé les populations du village d’Agou-Nyogbo Nord sur les violences faites aux enfants, aux filles et aux femmes. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE