Les éleveurs des villages de la commune de Kloto 3 ont été outillés sur les techniques de rentabilité de leurs activités, à l’issue de deux jours de formation (mardi et mercredi) sur le site d’expérimentation du Centre d’Action pour le Développement Rural (CADR) à Kouma Tokpli (environ 135 km au nord-ouest de Lomé).
Initiée par le CADR, cette formation (placée sous le thème : « l’élaboration et la gestion des entreprises ») s’inscrit dans le cadre du Projet de Renforcement et d’Appui au Développement Socio-Economique dans la Commune Kloto 3 (ProRADSEC Kloto3 2020-2022).
Elle vise à préparer ces éleveurs à la psychologie de la production de marché, à les orienter vers une organisation entrepreneuriale des activités et à les diriger vers un investissement intégré basé sur les ressources naturelles de proximité.
Au cours de la formation, ils ont été entretenus sur: le développement personnel (il s’agit de préparer leur esprit pour la productivité), la productivité humaine : trinité des actifs (concentration, volonté et énergie), l’étude des bulles étroites de concentration de la productivité, environnement et productivité, le minimalisme appris, l’éducation financière et la préparation de la rédaction d’un plan d’affaires.
Il y a eu aussi des cas pratiques sur l’élaboration d’un plan d’affaires, la production avicole traditionnelle et la production ovine et caprine traditionnelle locale.
« Nous ne sommes plus aujourd’hui dans la subsistance, il faut aller vers la production de marché. Il s’agit donc d’organiser les productions familiales ou les coopératives en entreprises », a souligné Akpotor Komi Lolonyo (chargé de programme au CADR).
Il a invité les participants à cette formation, à mettre en pratique les différentes thématiques abordées et d’essayer à tout prix de sortir un plan d’affaires.
Pour Mme Tchétché Ami Akpénè (participante), cette formation est une opportunité pour elle de se relancer dans la production animale des lapins, de la volaille et des petits ruminants qu’elle a abandonnée à cause de l’ignorance des techniques d’élevage.
« Je suis désormais bien aguerrie pour mener mes activités d’élevage soit familiale, soit en coopérative », a-t-elle lancé. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE