Les points focaux IEC (Information, Education et Communication) en santé et autres acteurs nationaux et organisations non gouvernementales impliqués dans de lutte contre le paludisme (venus de tout le pays), ont validé mercredi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), le plan de communication et du guide de message du Programme national de lutte contre le paludisme, à l’issue d’un atelier de trois jours.
Initiée par le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP), cette rencontre était une occasion pour les participants de parcourir les différentes parties du document, faire des contributions, avant la validation.
En effet le Togo fait face au grand défi que représente la lutte contre le paludisme à travers notamment l’accès universel en matière de prévention et de prise en charge correct des cas de paludisme en vue de contribuer à la réduction de son impact socioéconomique sur le développement humain durable.
Pour y arriver, il faut une communication qui joue un rôle important dans le développement et les changements de comportement.
Les stratégies IEC/CCC sont donc essentielles à la mise en œuvre efficace des stratégies techniques du programme. Car elles recoupent toutes les autres stratégies en assurant la promotion de comportements positifs pour la prévention et la lutte contre le paludisme.
Le plan stratégique de la communication comporte quatre parties déclinées en axes stratégiques notamment prévention du paludisme, la prise en charge du paludisme, la communication pour un changement de comportement et social et supervision et le suivi et évaluation.
A l’ouverture des travaux, Dr. Atcha-Oubou Tinah (coordonnateur du Programme National de Lutte contre le Paludisme au Togo) a relevé l’importance de ce plan de communication pour le programme.
« La maladie, c’est le comportement et si on arrive à faire changer le comportement des individus, c’est qu’on peut lutter efficacement contre la maladie », a-t-il précisé.
Il a invité les participants à parfaire ce document, afin de le rendre plus pratique et booster la communication pour un changement de comportement au niveau de la population.
Pour Dr. Nyametso Djifa Aimé (directeur préfectoral de la Santé de Kloto), la communication est transversale par rapport à chaque stratégie et cela va de même pour le programme national de lutte contre le paludisme.
« Par rapport à chaque stratégie, nous avons besoin de la communication et le plan de communication représente un outil important qui va permettre d’implémenter la Politique Nationale de Santé (PNS/2017-2023) », a-t-il ajouté. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE