Le Projet « Décentralisation et localisation des ODD », financé par le programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et mis en exécution dans cinq communes pour sa phase pilote, a amorcé sa phase active depuis quelques jours.
Ainsi, les opérations de collecte de données ont officiellement démarré sur le terrain, après la signature des conventions de partenariats avec les cinq communes bénéficiaires de cette phase pilote: Kozah 2, Agoè Nyivé 5, Lacs 2, Ogou 1 et Oti 2. Trois de ces communes sont dirigées par des femmes (Agoè Nyivé 5, Kozah 2 et Oti 2).
Prévu pour durer cinq mois (juillet à Novembre 2020), le projet est exécuté par l’Université de Kara, la deuxième université publique du Togo, située à environ 420 km au nord de Lomé.
Le Projet « Décentralisation et localisation des ODD » vise notamment le renforcement des capacités des élus locaux et la mise en place des systèmes et mécanismes visant le développement local, surtout dans la réalisation du Plan national de développement (PND/2018-2022).
Les objectifs du projet : (i) élaborer des plans de développement communaux et les outils de formation/Renforcement des capacités, (ii) déployer ces outils de formation et conduire les formations (par exemple à l’endroit des conseillers municipaux) et (iii) cartographier les ressources de la municipalité (géolocalisation des ressources de la municipalité).
L’Université de Kara, bras technique du partenariat
« Le rôle de l’Université de Kara, c’est l’accompagnement technique. C’est le bras technique du partenariat. C’est elle qui travaille avec les municipalités et les autres partenaires pour atteindre les objectifs fixés », a expliqué Pr Komla Sanda (président de l’Université de Kara).
Pour les plans de développement communaux, ce sont essentiellement les enseignants de cette Université, appuyés par quelques experts sollicités directement dans les ministères de la planification et de la décentralisation, avec l’aide de leurs étudiants, qui s’impliquent dans la collecte des données, et vont élaborer ces documents.
L’Université s’occupera aussi des documents de formation, la conduite des formations. La géolocalisation sera faite par les enseignants chercheurs de l’Université, sans oublier le logiciel informatique qui sera également développé pour la digitalisation des services fiscaux.
« Les formations vont se dérouler à trois niveaux: les élus, l’administration publique locale et les comités de développement à la base », a souligné Dr Kpati Aguey (enseignant-chercheur, coordonnateur du projet).
« L’objectif principal visé, c’est de faire de ces cinq communes pilotes, des exemples de localisation des ODD, en mettant en place les différents outils, en les appuyant aussi dans la diversification de l’économie locale et en renforçant les capacités des différents acteurs au niveau local », a-t-il ajouté. FIN
Junior AUREL