L’université de Kara (environ 420 km au nord de Lomé) a signé vendredi, une convention de coopération avec Mmes Kabiya Kossiwa et Ladani Yentroulengue, respectivement maires des communes Kozah 2 et de l’Oti 2 (nord), a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
A travers cette convention, l’université de Kara entend participer au développement des dites communes en renforçant son ancrage au sein de la communauté et œuvrer ainsi au rapprochement des dites communes avec le temple du savoir qu’elle constitue.
L’université de Kara veut également livrer aux deux communes, les outils de planification et d’aide à la décision, renforcer leurs capacités opérationnelles et surtout améliorer l’économie locale dans une perspective de durabilité.
Cette signature de convention qui est un partenariat pilote, s’inscrit dans le cadre du projet « Décentralisation et localisation des ODD », financé par le PNUD pour une durée de cinq mois (juillet à Novembre 2020).
Cette coopération « répond d’abord à un positionnement de l’Université en tant que partenaire dans la mise en œuvre de la politique de décentralisation du gouvernement, ensuite dans un objectif d’ancrage de l’université dans son environnement, et enfin dans un objectif de partenariat avec les communes du Togo », a souligné Prof. Sanda Komla (président de l’Université de Kara).
« Les deux communes qui ont démarré ce jour avec nous, ne sont qu’un exemple. Et à travers cette convention, les municipalités de l’université de Kara entrent dans un partenariat élargie avec les partenaires techniques et financiers qui souhaitent accompagner la politique de décentralisation du gouvernement », a-t-il indiqué.
Selon lui, ce partenariat avec les communes, offre également des opportunités aux étudiants: « dans le cadre de ce partenariat, les étudiants seront impliqués dans des activités de recherches, dans le cadre de leurs stages de formation et des activités d’insertion professionnelle ».
« Ils peuvent faire des stages d’imprégnation en milieu professionnel et plus tard, ces stages d’imprégnation peuvent se traduire en contrat d’embauche. Donc c’est une option aussi d’insertion professionnelle des diplômés », a précisé Prof. Sanda Komla. FIN
De Kara, Peter MALOUMBA