La 14ème mission conjointe d’appui à la mise en œuvre du Projet d’appui au secteur agricole (PASA) de la Banque Mondiale et du gouvernement Togolais qui a démarré depuis lundi, vise notamment à dresser le bilan des progrès réalisés depuis la 13ème mission. Cette mission prend fin ce jeudi.
Cette quatorzième mission se situe dans l’optique de faire le bilan des progrès réalisés depuis la treizième mission qui s’est déroulée du 03 au 07 juin 2019.
L’objectif général de cette quatorzième mission est d’examiner l’état d’exécution des principales composantes du financement additionnel du PASA et de formuler des recommandations pour la mise en œuvre des activités.
Lancé depuis 2012, la mise en œuvre du PASA a connu deux phases d’exécutions : la première dénommée «la phase initiale», a couvert la période de 2011-2017 en engrangeant d’importants résultats positifs qui ont débouché sur une seconde phase appelée «la phase additionnelle», pour la période de 2017-2020.
L’objectif principal du projet est de réhabiliter et de renforcer des capacités productives des bénéficiaires dans les filières sélectionnées et de favoriser un environnement institutionnel propice au développement du secteur agricole au Togo.
Les cultures vivrières stratégiques fortement soutenues
Le PASA a soutenu le développement des cultures vivrières stratégiques telles que le maïs, le riz, le manioc et l’igname tout comme les cultures d’exportation tels que le café, le cacao et le coton. Il s’est également investi dans l’amélioration de la productivité des productions halieutiques continentales et l’accompagnement du sous-secteur de l’élevage, à travers notamment un appui à l’élevage traditionnel de volailles et de petits ruminants suivi de la promotion de l’élevage commercial.
Plus de 150.000 agriculteurs, 80.000 éleveurs, 4.700 pêcheurs, 33.000 acteurs de sous-projets innovants et 26.000 acteurs dans le volet nutrition ont été impactés.
Par ailleurs, le Projet a impulsé un nouveau dynamisme dans la transformation des produits agricoles au Togo à travers son modèle de financement dénommé le fond compétitif. Ce fonds a propulsé plusieurs initiatives privées au rang de d’entrepreneuriat.
Également, les filières riz, manioc, miel, arachide, soja et ananas ont été revalorisées grâce au modèle novateur de mise en marché à l’instar des Entreprises de services et organisations des producteurs (ESOP), promues par le PASA.
En ajout, le PASA a priorisé dans ses activités, les questions du genre, de la nutrition, du changement climatique et de l’engagement citoyen. FIN
Savoir News