La Dynamique Mgr Kpodzro qui a soutenu Agbéyomé Kodjo à la présidentielle de février dernier, a exigé ce mercredi, la libération « immédiate » de 16 de ses militants, arrêtés depuis le 21 avril.
Onze d’entre eux ont été transférés à la prison civile de Tsévié (environ 35 km au nord de Lomé), après avoir été jugés.
« Les 11 personnes ont été transférés à la prison civile de Tsévié, après un jugement sommaire dans les locaux de la gendarmerie le 1er juin en l’absence de leur avocat et privés de leurs droits de défense », a souligné Fulbert Attisso (membre de la Dynamique Mgr Kpodzro) lors d’une conférence de presse.
Ils ont été condamnés à un an de prison, assorti de huit mois de sursis pour « flagrant délit, rébellion et complicité de rébellion ».
Les cinq sont restés à Lomé, toujours dans la salle d’attente de la prison civile de Lomé, précisé M.Attisso.
Selon la Dynamique, « les circonstances de leur procès expédié en catimini contrastent avec les pratiques usuelles en la matière et témoignent de la partialité du tribunal qui a examiné leur cause ».
« Ils ont été jugés de façon expéditive dans les locaux de la gendarmerie, privés de l’assistance de leurs conseils et en l’absence de toutes les conditions minimales devant assurer un procès équitable », a dénoncé le mouvement qui a soutenu M.Kodjo.
La dynamique Kpodzro, exige simplement, « la libération immédiate et sans condition des jeunes patriotes, car il va de la crédibilité de la justice togolaise ».
Elle « prend à témoin la communauté internationale » et « lance un appel solennelle à l’ONU, la France, l’Allemagne, les Etats-Unis, l’Union européenne, la Cédéao, l’Union africaine, afin qu’ils interviennent au niveau du gouvernement togolais pour le respect de la séparation des pouvoirs et pour le respect des droits de l’homme ».
Elle interpelle également la commission des droits de l’homme et des peuples de l’Union africaine, la commission justice et paix du Vatican, les organisations de défense des droits de l’homme, la commission nationale des droits de l’homme, la commission des droits de l’homme de l’ONU, Amnesty International, la conférence des Evêques du Togo… FIN
Edem Etonam EKUE