Deux sessions de formation sur la budgétisation sensible aux droits des enfants et jeunes en vue des actions d’influence et de plaidoyer pour consolider les initiatives entreprises, ont été initiées à Kpalimé, la première en faveur des responsables des communes de Kloto et la seconde au profit des Organisations de la Société Civile (OSC) les 10 et 11 juin.
La première session a réuni les maires et leurs adjoints, les secrétaires généraux, des conseillers communaux et les techniciens chargés de l’élaboration des budgets au niveau des communes.
Organisées par le Réseau de Lutte contre la Traite des Enfants au Togo (RELUTET), ces sessions de formation ont reçu le soutien financier de l’Agence Suédoise de Coopération pour le Développement International (ASDI) à travers Plan international.
Elles s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du projet «Renforcement de la société civile pour la gouvernance des droits de l’enfant au Togo».
Cette activité fait suite à une série d’activités déjà menées dans la commune de Kpalimé sur la budgétisation sensible à la protection de l’enfant.
L’objectif est d’amener ces élus locaux et les responsables des OSC à arrimer l’élaboration des budgets des communes avec les enjeux liés aux droits de l’enfant et jeune, l’égalité pour les filles et au Covid-19 et les mesures barrières ainsi que sur l’interaction des OSC avec les groupes d’enfants et jeunes.
Il s’agit d’échanger avec les participants sur la protection de l’enfant, le suivi et la mesure du budget communal et le Covid-19 avec les élus locaux et les OSC des communes de Kloto, sur les rôles et responsabilités des élus locaux et les OSC d’encadrement des enfants et jeunes ainsi que ceux d’autres acteurs de la commune et des OSC dans le processus budgétaire communal, de susciter la mise en place d’un cadre de concertation entre les communes et les organisations de jeunes et entre les OSC dans leurs localités.
Au cours de la rencontre, les participants ont débattu des sujets portant sur la situation, les effets et les impacts du CoviD-19 sur les enfants, la communication avec les enfants, les mesures barrières et les actions à entreprendre.
Les travaux de ces sessions se sont déroulés dans le strict respect des mesures barrières édictées par le gouvernement notamment le lavage des mains, le port de bavettes, le respect de la distanciation sociale entre deux personnes.
Le secrétaire général de la commune de Kloto 1, Dogo Tchala a salué l’initiative et estimé qu’au-delà de la simple connaissance des droits de l’enfant et la nécessité de les rendre opérationnels, il a été impressionné par le fait que les collectivités ont une lourde responsabilité quant à la budgétisation sensible aux droits de l’enfant en vue de contribuer à leur protection.
Le 1er adjoint au maire de la commune de Kloto 1, Prosper Kwasi Kwadzo-Akpotsui, a souligné que cette activité est la suite de celles menées depuis des années en accompagnant la commune de Kpalimé dans les approches de solutions aux problèmes que vivent les enfants et jeunes dans la cité.
Il a souhaité que ces formations permettent de donner aux participants des éléments nécessaires leur permettant d’inscrire dans les prochains budgets une ligne pour les enfants comme cela était déjà le cas pour les CDQ et les CVD.
Mme Koublanou Félicité (coordinatrice de RELUTET) a souhaité qu’après cette formation, des actions soient menées avec les participants pour qu’ils puissent interagir avec les enfants et leurs communes respectives.
Pour assurer une bonne utilisation des fonds, la coordinatrice du Projet « Renforcement de la société civile pour la gouvernance des droits de l’enfant au Tog », Mlle Emilie Samboe a pensé qu’il faut mettre ensemble les communes et les OSC ainsi que les groupes d’enfants pour une interaction.
Les OSC auront un rôle d’accompagnement, de coaching des associations de groupes d’enfants dans l’élaboration de leurs microprojets à soumettre aux communes pour financement, a-t-elle souligné. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE