Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson et Fulbert Attisso, tous membres de la dynamique Kpodzro — sont convoqués jeudi au Service central de recherches et d’investigations criminelles (SCRIC) de la gendarmerie, au lendemain de l’arrestation de l’ancien Premier ministre Agbéyomé Kodjo.
Ces derniers sont invités « pour les nécessités d’une enquête judiciaire (réquisitions N° 1594/PR/2020 aux fins d’une enquête judiciaire du 24 mars du Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Première Classe de Lomé) ».
Ce mercredi, Mgr Philippe Fanoko Kpodzro (ancien Archevêque de Lomé), a été déjà entendu par le SCRIC, a confié à l’Agence Savoir News Me Claver N’dry (l’un des avocats d’Agbéyomé).
L’enquête judiciaire se poursuit, a rassuré ce mercredi le procureur de la République.
« L’enquête judiciaire en cours se déroule dans le strict respect du principe de la présomption d’innocence et des règles procédurales en vigueur dans notre pays », avait précisé mardi soir Essolissam Poyodi, dans un communiqué.
Agbéyomé Kodjo a été arrêté de force mardi à son domicile et conduit devant le Service central de recherches et d’investigations criminelles (SCRIC) de la gendarmerie. Il n’avait pu se présenter aux deux premières convocations les 1er et 9 avril, pour des raisons de « santé », selon ses avocats.
Lundi, ses conseils avaient évoqué les mêmes motifs, pour justifier l’absence de leur client à la gendarmerie mardi (pour la troisième convocation).
Arrivé en deuxième position avec 19,46% des suffrages exprimés contre 70,78% pour Faure Gnassingbé lors de la présidentielle du 22 février, Agbéyomé Kodjo conteste toujours les résultats dénonçant de « graves irrégularités ».
Ce dernier s’était auto-proclamé président de la République, peu avant la publication des résultats provisoires de l’élection. FIN
Edem Etonam EKUE