Un soldat a été tué et une quinzaine d’assaillants jihadistes présumés abattus dans la nuit de mardi à mercredi lors d’une attaque contre un détachement à Toéni, dans le nord-ouest du Burkina Faso, a annoncé l’état-major des armées.
« Le détachement de Toéni (localité située dans la région de la boucle du Mouhoun, province du Sourou) a fait l’objet d’une attaque par un groupe de terroristes (…) On déplore malheureusement le décès d’un militaire lors de l’attaque », a déclaré l’état-major dans un communiqué mercredi.
« La riposte a permis de neutraliser une quinzaine de terroristes et de récupérer du matériel », affirme l’état-major.
Selon une source sécuritaire, « les assaillants ont mené l’attaque avec un grand nombre de combattants, venus à bord de motocyclettes et de véhicules militaires ».
« Un sous-officier a perdu la vie et quelques blessés légers ont été enregistrés », a précisé cette source.
Le chef d’état-major général des armées, le général Moïse Miningou, a « salué la mémoire du soldat mort au combat » et « félicité par ailleurs l’ensemble des unités engagées », les exhortant « à poursuivre avec la même détermination les actions de sécurisation pour ramener la quiétude au sein des populations ».
Dimanche, trois gendarmes burkinabè avaient été tués dans une attaque à l’explosif à Gomboro, localité également située dans la boucle du Mouhoun.
Le Burkina Faso, frontalier du Mali et du Niger, est confronté à des attaques jihadistes qui ont fait plus de 800 morts et près de 800.000 déplacés depuis 2015.
L’ensemble du Sahel est touché par les violences jihadistes – souvent entremêlées à des conflits intercommunautaires -, qui ont fait 4.000 morts au Mali, au Niger et au Burkina Faso en 2019, selon l’ONU.
SOURCE : AFP