Les résultats de l’enquête menée par le Centre d’études et de recherches sur les organisations, la communication et l’éducation (CEROCE) sur la perception des médias au Togo, ont été dévoilés lundi à l’université de Lomé, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
Un échantillon de 1050 personnes a été testé sur toute l’étendue du territoire national et selon les résultats présentés par Dr Napo Mouncaïla Gnane (Maître-assistant/Sociologie de la communication, membre du CEROCE), la télévision nationale est la plus suivie et Pyramide Fm jouit d’une grande audience. Du côté de la presse écrite, Togo-Presse, Sika’a et liberté sont les journaux les plus lus, et les internautes s’orientent plus vers LoméInfo. Dans le domaine de la production médiatique, les togolais sont collés à l’actualité. L’enquête révèle que et 81% de la population soutient que la majorité des informations publiées sur les réseaux sociaux ne sont pas fiables.
« Les résultats montrent que ces médias qui sont les plus considérés par le public, ont des grilles de programmes bien définies, et leurs productions qui retiennent l’attention de la population ne sont autre que le journal sur l’actualité et les débats surtout politiques ».
Pour Gourdon Mulard, ces résultats sont destinés à la fois au grand public et aux professionnels des médias, qui doivent affiner leur stratégie, afin d’affiner leur travail. « Plus de journalistes professionnels, des contenus précis et moins polémiques, meilleur respect des règles déontologiques, sont les éléments qui représentent une partie de la solution », a-t-il précisé.
Selon Mme Germaine Anaté (Directrice du CEROCE), tous les acteurs ont leur part de responsabilité, y compris nos autorités. Mais déjà, la mise en œuvre du Profamed de même que l’actualisation des textes par la HAAC est un grand pas.
Isidore Akolor (président du patronat de la presse/PPT), soutient qu’il y a certes des avancées mais, beaucoup d’efforts restent à faire, notamment l’allocation d’une ligne budgétaire au fonds d’aide à la presse.
Daniel Lawson-Drakey (journaliste, consultant media) pour sa part, indexe la qualité des contenus médiatiques et propose de repenser la presse togolaise. FIN
Yolande SOKPOH