Les leaders communautaires du Moyen-Mono ont été sensibilisés mercredi à Tohoun (environ 150 km au nord de Lomé) par une délégation de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) sur « l’exercice des libertés publiques en période électorale », a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Cette campagne est menée par la CNDH dans plusieurs localités du pays, dans le cadre de la présidentielle du 22 février.
La rencontre vise aussi à partager avec les populations, l’esprit et la lettre des dispositions du code électoral et les missions dévolues à la CNDH.
Les orateurs ont mis l’accent sur la mission de la CNDH, son mandat et les voies pouvant permettre aux populations de recourir à l’Institution. Ils ont invité les habitants à saisir les antennes de la commission en cas de violation de leurs droits.
L’exercice des libertés publiques est plus manifeste en période électorale et peut engendrer des dérapages de tout genre et des tensions préjudiciables à la paix sociale.
Selon le juriste Kodaga Wangbama (membre de la CNDH), l’article 142 du Code électoral recommande la saisine des juridictions compétentes en cas de contestation des résultats des élections, afin d’éviter les règlements de compte, les actes de violence, de révoltes et la destruction des biens publiques.
Sotoume Komi et Métonou Mawussé, respectivement secrétaires généraux du Moyen Mono1 et 2, ont aussi apporté le soutien des autorités compétentes de la préfecture du Moyen-Mono à cette sensibilisation et encouragé les participants aux respects des valeurs fondamentales qui fondent la liberté publique. FIN
De Tohoun, Manu MESSAN