« La limitation du gaspillage alimentaire est un élément important si nous voulons développer l’agriculture dans le pays », a affirmé Djiwa Oyatoundé (chargé de programme du bureau de la FAO) samedi à l’apothéose du Camp Mobile du Futur à l’ENI d’Adéta.
Près de 1400 jeunes et femmes entrepreneurs agricoles ont été formés du 13 au 28 décembre dans le cadre du Téléfood 2019.
« En limitant le gaspillage et les pertes alimentaires, nous contribuerons ainsi à la protection de l’environnement », a-t-il précisé.
« En voyant aujourd’hui, les coopératives qui transforment les produits agricoles, nous pouvons nous rassurer que ces coopératives s’inscrivent dans cette dynamique de transformation pour limiter le gaspillage alimentaire », a-t-il indiqué.
Selon lui, le gaspillage alimentaire est sur l’ensemble du processus, de la production à la récolte et à la vente.
Le chargé de programme du bureau de la FAO a rappelé l’étude qu’il a faite par rapport à la zone de production des fruits pour montrer l’importance de la production des fruits au Togo, mais l’étude a montré que la moitié des fruits produits était vouée à la perte.
Djiwa Oyatoundé a pensé qu’en organisant les coopératives, en les formant et en les dotant des équipements qui leur permettent de transformer, elles pourront considérablement limiter le gaspillage alimentaire et produire davantage.
Il a fait le même constat dans le secteur de la pêche où, suite à une autre étude, il a pensé justement que la construction d’un port de pêche par le gouvernement, devrait permettre de limiter aussi dans le secteur les pertes qui sont estimées à 40%.
Ces études, a-t-il précisé, sont réalisées pour montrer que le système des Nations Unies est dans la même ligne politique que le gouvernement pour assurer la sécurité alimentaire et pour faire de l’agriculture, un vrai secteur de l’économie togolaise. FIN
De Kpalimé, BolassI ATCHINAKLE