L’atelier bilan de la campagne nationale de la transhumance 2017 au Togo a été officiellement ouvert jeudi à Kara (environ 420 km au nord de Lomé) par Mme Nèmè Pali (secrétaire général du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de l’hydraulique) en présence de Dr Komla Batawi (Directeur général de l’élevage), a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Des membres des comités préfectoraux de transhumances, les procureurs de toutes les préfectures concernées, des agents des forces de l’ordre et de la sécurité ainsi que les représentants des peuhls étaient également présents autour des membres du comité national de la transhumance.
Cette rencontre de deux jours permettra d’évaluer les acquis du plan opérationnel 2017, de relever les insuffisances et de faire des suggestions pour la campagne 2018.
Selon le Directeur général de l’élevage, « comparativement à la campagne 2016, la campagne 2017 a été améliorée par la mise en place d’un plan avec des activités beaucoup plus étendues qui ont impliqué les acteurs à la base comme les éleveurs, les agriculteurs et surtout les pays pourvoyeurs de la transhumance. Des couloirs ont été balisés, des infrastructures ont été créées afin de canaliser les animaux jusqu’à des points de chute aménagés ».
« Il ressort donc après la mise en place de ce dispositif, qu’il y a eu peu de dévastation de champs et presque zéro cas de perte en vie humaine »
Notons que les heurts entre peuhls transhumants et autochtones ont souvent été violents et source de pertes en vies humaines. La plupart de temps, les troupeaux ravagent les champs des autochtones, ce qui entraîne les violences.
Cette situation a amené les autorités à prendre plusieurs mesures notamment, le port d’armes (aussi bien pour les agriculteurs que pour les transhumants), l’identification des transhumants, l’interdiction du pâturage de nuit, l’interdiction de confier le troupeau à des enfants, etc. FIN
De Kara Peter MALOUMBA
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