Quelques acteurs intervenant dans le domaine du genre et de la promotion de la femme ont entamé ce jeudi à Lomé, un atelier de deux jours pour la mise en place d’un cadre national de concertation et de la collaboration, a constaté une journaliste de Savoir News.
Cet atelier — organisé par le ministère de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation — vise globalement à assurer une meilleure coordination, programme et suivi-évaluation des activités des acteurs du secteur du genre et de la promotion de la femme sur toute l’étendue du territoire national.
« Cette activité démontre, encore une fois, la volonté et la détermination du gouvernement, à trouver avec l’ensemble des acteurs, les voies et moyens les mieux appropriés pour répondre avec plus d’efficacité aux besoins prioritaires et aux intérêts stratégiques en matière de genre et de promotion de la femme dans notre pays », a déclaré Stanislas Bileba (secrétaire général du ministère de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation).
Selon lui, la thématique du genre et de l’autonomisation de la femme constitue depuis des décennies, une question qui mobilise un nombre d’acteurs de plus en plus important sur le plan mondial autour du système des Nations Unies.
« A l’aune des avancées réalisées aujourd’hui par notre pays en matière de genre, il est à reconnaître à sa juste valeur, la contribution considérable qu’apportent aux côtés de l’État, les différents acteurs au développement, dont les partenaires techniques et financiers, les organisations de la société civile, les communautés à la base, les leaders d’opinion, et bien d’autres encore, dans l’élaboration et la mise en œuvre de ces politiques », a-t-il souligné.
Depuis près de quatre décennies, la prise en compte du genre et de la promotion de la femme constitue l’une des grandes priorités de l’action gouvernementale. Pour traduire dans la réalité cette priorité, nombre de mesures et d’actions ont été entreprises en vue d’améliorer la situation des femmes au Togo aux plans juridique, socio-économique et politique.
Prenant la parole lors de l’ouverture des travaux, le chef de coopération de l’Union européenne (UE), Vincent Vire, a montré que l’Union européenne attache une importance cruciale à la promotion de l’égalité homme-femme, que ce soit à travers l’appui aux politiques nationales ou à des actions concrètes visant à accroître la participation des femmes dans la vie publique et politique. Car, a-t-il ajouté, l’égalité de genre est une des valeurs européennes fondamentales.
« Au Togo, l’Union européenne se sent vraiment encouragée à continuer à accompagner les autorités togolaises sur cette problématique, car elles ont montré au plus haut niveau qu’elles prenaient très au sérieux la promotion de l’égalité hommes-femmes », a-t-il précisé.
Notons que les efforts consentis par le gouvernement en vue d’améliorer la situation des femmes au Togo portent, entre autres au plan juridique sur l’adoption du code foncier et domanial en 2018, qui renforce le droit d’accès et de jouissance de la propriété foncière par les femmes. FIN
Bernadette AYIBE
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