Prof. Komlan Sanda, président de l’université de Kara (environ 420 km au nord de Lomé), a présenté ce mardi son rapport d’activités, un bilan satisfaisant après trois années à la tête de ladite Université.
Selon le rapport, il ressort que depuis 2016, plusieurs activités ont été menées. Prof. Komlan Sanda a surtout imprimé un nouvel élan de modernisation de la gouvernance, orienté vers la recherche de la qualité.
De façon spécifique, au bout de trois ans, l’actuel président de l’Université de Kara et ses collaborateurs ont œuvré pour l’amélioration de la gouvernance administrative, le renforcement de la ressource humaine à travers plusieurs recrutements, des innovations en terme de pédagogie et de la formation des talents.
Le cadre de la recherche universitaire a été également structuré avec la promotion de la recherche-développement. Les prestations à la communauté ont été également renforcées ainsi que les infrastructures, sans oublier le développement de la coopération et des partenariats.
Il s’agissait pour le Prof. Sanda de respecter les principes de la bonne gouvernance qui exigent un compte rendu de ses activités aux administrés.
Pour lui, le travail abattu au bout des trois ans est positif. « Cependant, des défis restent encore à relever », a-t-il souligné.
« Avec l’ensemble de la communauté universitaire, nous avons pu enregistrer quelques progrès. D’abord en matière d’amélioration de la gouvernance universitaire, le fonctionnement des facultés, la gouvernance financière. Beaucoup de filières à finalité professionnelle ont été créées, que ce soit au niveau licence ou master », a relevé Prof. Sanda.
« Dans la mise en œuvre de la réforme LMD, de 2016 à nos jours, nous avons complété les deux grades qui manquaient : le Master et le Doctorat. Et la grosse innovation, c’est que désormais, la présidence de l’université de Kara se trouve au Campus nord dans ses propres locaux », a-t-il précisé.
Parlant des projets à venir, Prof. Sanda envisage le renforcement du management de la qualité, la poursuite et l’intensification de la mutation numérique de l’université de Kara, la recherche-développement et innovation technologique, l’amélioration de la vie estudiantine, le développement des infrastructures, la sécurisation du domaine universitaire, l’appui à l’insertion professionnelle des diplômés et l’intensification des services à la société.
Précisons que cette présentation s’est déroulée en présence de tous les acteurs de l’université de Kara, notamment les doyens de facultés, les directeurs de services centraux et des écoles, les enseignants chercheurs, le personnel administratif et technique et les étudiants. Tous les acteurs ont été satisfaits des réalisations menées depuis trois ans. FIN
De Kara, Peter MALOUMBA