Les populations peuvent désormais consommer à volonté, du champignon comestible et de qualité, grâce au Projet d’appui à l’amélioration de la productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO), à travers son sous-projet « Onction Divine » basé à Atakpamé (environ 175km au nord de Lomé). Ce projet a promu la culture des champignons comestibles, par la fourniture des équipements et des ressources nécessaires à l’amélioration des conditions de production et de transformation.
Seul végétal à fabriquer de la vitamine D, les champignons contiennent également une dose élevée de protéines, ainsi que des vitamines B2, B3 et B5. Ce produit, régulièrement consommés dans les années 60 à 70, en remplacement de la protéine animale, rendait nos parents plus solides et vigoureux, avec une espérance de vie qui était au-delà des 90 ans.
Disparus de nos habitudes alimentaires, les champignons comestibles reviennent en quantité et de bonne qualité, grâce au PPAAO.du champignon frais
Selon Komlan Djidénou (promoteur du sous-projet Onction divine), de 550 kilos de champignons frais au début, ils en sont à plus de 9,6 tonnes pour 2 vagues de production, grâce au PPAAO, qui a rendu la culture du champignon plus aisée à Atakpamé.
« Le PPAAO a soutenu la production du champignon dans notre localité, en mettant à notre disposition des outils adaptés et efficaces pour la production des champignons. Un travail qui, auparavant se faisait manuellement et qui pouvait prendre jusqu’à deux semaines pour le séchage est réduit à quelques heures grâce au PPAAO », déclare M.DJIDENOU.
« La demande se fait maintenant sentir de la part de la population et le travail est plus aisé. Au début nous étions à 550 kilos de champignons frais mais avec le soutien du PPAAO, nous sommes à plus de 9 tonnes 680 kilos de champignons pour 2 vagues de production, avec une demande sans cesse croissante grâce à la qualité des champignons », explique le promoteur.
Par cet appui, le PPAAO entend promouvoir la culture du champignon comestible à travers le transfert de technologies performantes aux jeunes à un niveau plus large, pour se faire un emploi durable et contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population.
« A 1500 francs le kilo, nous parvenons à satisfaire la demande maintenant que la population reprend goût aux champignons », a déclaré le promoteur. FIN
Ambroisine MEMEDE