Les acteurs des filières anacardes, karité et soja du Togo venus de toutes les régions économiques du pays, ont bouclé ce vendredi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), trois jours de formation visant à renforcer leurs capacités organisationnelles et managériales.
La rencontre leur a également permis d’apprendre les bonnes pratiques de transformation, de conditionnement, d’emballage et d’étiquetage des produits agricoles.
Cette rencontre initiée par le ministère du Commerce, de l’Industrie, du Développement du Secteur privé et de la Promotion de la Consommation locale avec l’appui technique et financier du Cadre Intégré Renforcé (SMOCIR), s’inscrit dans le cadre de l’exécution du Projet de Durabilité et de renforcement des capacités commerciales de l’Anacarde et du Karité (PRODAK).
L’atelier s’inscrit dans la poursuite des efforts de modernisation des secteurs agricole et commercial entrepris par les plus hautes autorités du pays pour encourager et accompagner l’organisation des acteurs selon les principes de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA).
Principal objectif visé par les organisateurs : accompagner la soixantaine de participants à s’approprier les textes régissant la vie des associations, Coopératives, Fédérations, Union et à mieux connaître les rôles et responsabilités des membres des différents organes des associations, Coopératives, Fédération et Unions, ainsi que les règles de fonctionnement prescrites par l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) .
Les présentations thématiques ont été structurées autour des modules en rapport avec les Rôles et responsabilités des Organisations Professionnelles et Paysannes, les avantages de la vie coopérative et organisation et promotion d’une interprofession, les partages d’expérience sur l’éthique, norme, qualité et bonnes pratiques de transformation.
Paul Bassolawoè Koka (coordonnateur national du Secrétariat de Mise en Œuvre du cadre Intégré Renforcé/SMOCIR) Togo, a invité les acteurs des filières à s’ajuster aux modifications des réglementations commerciales en termes de normes de qualité applicables sur les différents marchés et satisfaire les exigences de plus en plus des consommateurs.
Il a ajouté que la compétitive au sein des filières requière de bonnes stratégies d’approvisionnement, des techniques modernes de conservation, de conditionnement, d’emballage et d’étiquetage des produits transformés, qu’ils soient destinées à la consommation locale ou à l’exportation.
« Nous avons l’impérieux devoir de développer les échanges commerciaux avec le reste du monde et inverser le déficit de la balance commerciale du pays », a indiqué M.Koka.
Le secrétaire général de la préfecture de Kloto, Sogoyou Békéyi a rappelé aux participants que tout produit doit pouvoir être compétitif sur le marché, surtout sur le marché international. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE