Le secteur de l’éducation — considéré comme l’une des priorités absolues du Chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé — a enregistré ces dernières années, des résultats positifs, avec de profonds impacts.
Le récent rapport mondial de suivi de l’éducation 2017-2018 publié par l’UNESCO, affiche des avancées et constate un suivi des actions dans ce secteur au Togo.
Ainsi, au bout de trois années, les résultats de la Méthodologie d’enquête à indicateurs multiples (MICS6) de 2017, indiquent qu’à l’issue des nombreuses réformes dans le secteur, 20 % des enfants togolais participent à un programme d’éducation préscolaire, soit une baisse de 6 points par rapport aux résultats de l’Enquête Démographique et de Santé du Togo (EDST-III) de 2014.
Au primaire, le taux net de scolarisation est passé de 83,9% en 2011-2012 à 94,3% en 2015 et à 93,8 % en 2017. C’est-à-dire la proportion d’enfants de 6 à 11 ans.
La preuve, pour ce qui est du taux d’achèvement au primaire, il est passé de 85,4% en 2014-2015 à 91,4% en 2017-2018.* Quant au taux moyen de redoublement au primaire, il est passé de 9,5% en 2015 à 7,1% en 2017, soit une baisse de 2,4%. En ce qui concerne le taux de transition du secondaire I vers le secondaire II dans l’enseignement technique, ce taux a progressé de 9,7% en 2015 à 10,2% en 2017. Par rapport au taux de participation au programme de l’enseignement technique, une amélioration est également enregistrée. Ce taux est passé de 6,1% en 2015 à 7,9% en 2017.
En ce qui concerne le taux de participation au programme de la formation professionnelle, il a pratiquement triplé, passant de 0,6% en 2016 à 1,6% en 2018. Le nombre d’apprenants pour 100.000 habitants dans l’Enseignement Technique et Formation Professionnelle (ETFP), a connu une hausse sur la même période, passant de 527 à 622 apprenants.
Les défis de l’enseignement ont été très vite saisis par le président Faure Gnassingbé et la mise en œuvre des politiques qui en est issue rend compte.
L’alphabétisation : des progrès significatifs
Elle est définie comme le fait de savoir lire et écrire une phrase dans une langue quelconque, elle se rapporte généralement aux individus âgés de 15 ans ou plus d’une population donnée. Des progrès significatifs ont été enregistrés.
Les résultats issus de l’enquête QUIBB 2015 présentent un taux d’alphabétisation de 63,3% contre 60,3% en 2011, soit un accroissement de 3 points.
Au niveau national, ce taux est de 76,7% pour les hommes et 51,0% pour les femmes. En 2017, les résultats de MICS6, montrent que 71,8% des hommes de 15 à 49 ans sont alphabétisés contre 46,1% des femmes de cette même tranche d’âges.
Pour les jeunes de 15 à 24 ans, ce taux est de 84,1% pour les hommes contre 66,0% pour les femmes. Pourtant des défis restent et ils sont ceux indiqués dans le Plan National de Développement (PND 2018-2022). FIN
Savoir News/ Cellule communication de la Présidence