Responsables administratifs et financiers, comptables, contrôleurs et les auditeurs des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) du Togo ont entamé mercredi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), une formation de trois jours, pour les outiller à bien réaliser les travaux de fin d’exercice, a constaté l’Agence Savoir News.
Thème de cette formation: « Comment initier et réaliser les travaux de fin d’exercice dans les Systèmes Financiers Décentralisés du Togo ».
Initiée par l’Association Professionnelle des Systèmes Financiers Décentralisés (APSFD-TOGO), cette formation permettra aux participants d’effectuer les passations des écritures de fin d’exercice NRC-UEMOA (écriture d’inventaire, de clôture et de réouverture d’exercice), les régularisations portant sur les créances et dettes rattachées et les opérations de chèques (établissement, endossement, chèque en attente, chèque impayé, opérations de virement sur compte non identifiées), les travaux préparatoires nécessaires pour la détermination du résultat fiscal, les déclarations fiscales annuelles, la clôture annuelle des comptes, la justification des soldes du bilan, les principes d’utilisation des comptes d’attente, et le calcul et le commentaire des indicateurs de gestion utiles au pilotage de l’institution.
Les textes donnent pour mission à l’APSFD, de renforcer les capacités des acteurs en continue.
« Il est donc important de former tous les corps de métiers dans le secteur », a souligné Ange Ketor (directeur de l’APSFD).
Parlant de l’importance de cette formation pour les acteurs du secteur, il a précisé qu’il existe un référentiel spécifique qui donne des démarches à suivre. Et ces démarches ne sont pas toujours maitrisées par tous les acteurs.
« L’entrée de la Commission bancaire dans le secteur demande plus de professionnalisme, parce qu’elle n’est pas toujours habituée aux opérations de micro finances. Et il va falloir se mettre aux pas pour que les prochaines inspections soient paisibles pour les institutions », a expliqué M.Ketor, ajoutant que cette rencontre aura beaucoup d’impact sur la vie de tous les acteurs du secteur.
« Au plan comptable, on aura les états équilibrés. Quand on ne passe pas bien les écritures, on a des états déséquilibrés. L’impact, c’est la qualité de l’information, car l’information est fondamentale. On a besoin d’avoir l’information correcte et des comptables qui retracent correctement les informations comptables », a précisé M.Ketor. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE