Après affrontements Gangan/Tchokossi: Les sinistrés assistés, près de 87 millions débloqués

Le général Yark Damehame.

Près de 87 millions de F.CFA ont été débloqués pour assister les 4.604 sinistrés enregistrés, suite aux affrontements entre les Gangan et Tchokossi dans la préfecture de l’Oti-sud (nord du Togo).

Ces violences déclenchées à l’issue d’un litige foncier, ont fait 4 morts et plusieurs blessés et des maisons détruites et incendiées. Environ 623 ménages se sont retrouvés sans abris. Deux ministres ont été une fois encore dépêchés auprès des populations, pour leur apporter l’assistance du chef de l’Etat Faure Gnassingbé.

« Le chef de l’État a débloqué personnellement près de 87 millions de F.CFA, ce qui nous a permis de composer de kits pour les 623 ménages, soit 4.604 sinistrés », a déclaré Mme Léa Tchabinandi Kolani-Yentcharé (ministre de l’action sociale).

Ces kits sont composés d’ustensiles, de moustiquaires imprégnées, de couvertures et de nattes. Au total 514 paquets de tôles et 4 tonnes de pointes ont été mis à la disposition de ces sinistrés pour aider ceux dont les toits ont été détruits.

« Le chef de l’État est une personne très sensible aux difficultés que les populations rencontrent. Nous allons continuer à sensibiliser les populations sur les valeurs de paix », a souligné Mme Léa Tchabinandi Kolani-Yentcharé.

« Nous sommes venus parler aux populations, au nom du président de la République pour les inviter à l’apaisement », a renchéri le général Yark Damehame (ministre de la sécurité).

« Nous les avons félicitées, car elles ont entendu le message du président de la République, de faire la paix, parce que depuis le 1er juillet, tout est calme, plus d’affrontements », a-t-il souligné.

« Ces populations ne peuvent pas cultiver leurs terres sans la paix et la sécurité. Nous les avons encouragées à entretenir cette paix et à vaquer librement à leurs occupations », a ajouté le général Yark Damehame.

Le litige foncier entre Gangan et Tchokossi dans l’Oti-Sud est conflit de vieille date. Les violences ont éclaté fin juin, quand les Gangan ont attaqué les Tchokossi, en train de cultiver sur leur parcelle, après une décision de justice autorisant les deux parties à poursuivre temporairement leurs activités. Les affrontements entre les deux communautés ont ensuite atteint plusieurs villages de la préfecture. Une trentaine de jeunes instigateurs ont été arrêtés, avait indiqué le ministre de la sécurité. FIN

 

Junior AUREL

www.savoirnews.net , l’info en continu 24H/24