Une quarantaine d’enseignants du préscolaire et du primaire, ainsi que quarante autres du secondaire, membres de la Fédération des Syndicats de l’Education Nationale (FESEN) poursuivaient ce mercredi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé) leur séminaire de recyclage entamé depuis lundi sur l’enseignement des sciences, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Cette rencontre qui prendra fin vendredi, est initiée par la FESEN avec l’appui technique et financier de la Fédération Canadienne des Enseignants (FCE). Elle s’inscrit dans le cadre d la mise en œuvre du projet « Outre-Mer ».
Ce rendez-vous de partage d‘expériences entre enseignants togolais et une délégation de la FCE, a pour objet de développer auprès des enseignants des capacités et aptitudes nécessaires devant leur permettre de faire comprendre aux apprenants les techniques nouvelles d’acquisitions des matières de sciences. C’est également une occasion pour les enseignants canadiens et togolais d’apprendre, de partager leurs expériences et de renouveler leurs engagements envers leurs professions et leur syndicat respectif.
Les participants vont échanger sur les modules portant sur l’enseignement du calcul, l’application des stratégies de calcul dans la résolution des problèmes, la fabrication du matériel didactique pour l’enseignement de l’EDUSIVIP, la préparation et la gestion de la classe, la pédagogie différenciée, la déontologie au métier d’enseignement, l’activité physique, la carrière administrative de l’enseignement ; style d’apprentissage et différentes cultes ; style d’apprentissage et intelligences multiples, des questions liées au genre, scolarisation de la jeune fille, enseignement des sciences et technologie, fabrication des matériels didactiques pour l’enseignement des sciences, stratégies de lectures, stratégie de production écrite, schéma narratif.
D’autres communications liées au genre, notamment la scolarisation de la jeune fille, la sensibilisation au VIH/SIDA et à l’Ebola ainsi que la culture syndicale, les questions liées à l’équité genre, la scolarisation de la jeune fille ont également fait l’objet de discussion.
Le secrétaire général de la préfecture de Kloto, Sogoyou Békéyi, a salué ce séminaire de renforcement des capacités en matière des sciences, précisant que les principaux défis du secteur sont l’amélioration de la qualité de l’enseignement.
Il a témoigné sa gratitude à la FESEN et à son partenaire canadien pour leurs actions, qui viennent corroborer les efforts du gouvernement en matière de promotion du système de l’éducation et de formation. Le secrétaire général a exhorté les participants à s’investir tout au long des travaux afin de permettre l’atteinte des objectifs assignés au présent séminaire.
Pour le chef d’équipe de la délégation canadienne, Nicole Boissonneault ce partenariat entre les deux pays constitue une occasion pour tous les pédagogues d’apprendre et de partager leurs connaissances, de renouveler leur engagement envers leur profession et leur syndicat.
Le secrétaire général de la FESEN, Hounsimé Sénon a rappelé aux séminaristes que la formation des enseignants et le développement personnel, constituent les fondations et les piliers d’une éducation de qualité. Selon lui, les objectifs assignés à cette formation, doivent leur permettre de les outiller des meilleures pratiques pour un meilleur encadrement des élèves.
« La qualité des enseignements et des apprentissages ne peut être réalisée que si la formation des enseignants et la recherche du perfectionnement professionnel sont permanentes et organisées tout au long de la carrière », a souligné M. Hounsimé.
« Aujourd’hui, notre système éducatif a amorcé une dynamique, qui est la mise en œuvre de nouveaux curricula écrits selon l’approche par les compétences », a relevé le secrétaire général de la FESEN.
Pour y parvenir, a précisé M.Hounsime, il faut lutter ensemble aux côtés des autres organisations syndicales pour une mobilisation, afin que la pression soit beaucoup plus dynamique. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE
