Le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé a qualifié « d’actes odieux », l’attaque perpétrée par des hommes armés dans la nuit de dimanche à lundi dans le village dogon de Sobane-Kou (centre du Mali), faisant 95 morts.
« Les assaillants (une cinquantaine d’hommes lourdement armés, à bord de motos et de pick-up) ont d’abord encerclé le hameau avant de lancer l’assaut. Certains ont été égorgés et éventrés, des greniers et du bétail ont été brûlés », a raconté à l’AFP, un rescapé.
« Très attristé en apprenant les actes odieux perpétrés contre les populations du village de Dogon de Sobane-Kou, je présente mes vives condoléances au peuple malien et aux familles des victimes », écrit Faure Gnassingbé sur son compte Twitter.
« Notre lutte contre l’extrémisme violent est d’une grande acuité pour venir à bout de ce fléau », ajoute le président togolais.
Au Togo, le gouvernement a décidé de prendre le taureau par les cornes, face aux menaces terroristes et les nouvelles formes de la criminalité transnationale, notamment la cybercriminalité, en créant mi-mai, un « comité interministériel ».
Cette structure de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent a pour mission principale d’œuvrer « à éradiquer ou à réduire sensiblement la propagation de l’extrémisme violent en donnant aux communautés de base les outils et le soutien dont elles ont besoin pour lutter contre ce fléau et de renforcer la coopération et la collaboration entre l’administration, les forces de défense et de sécurité pour une prévention et une lutte efficace ». FIN
Junior AUREL