Une trentaine de femmes agricultrices issues des organisations féminines des régions de la Kara et des Savanes ont entamé ce lundi à Meka hôtel de Kara (environ 420 km au nord de Lomé), trois jours de formation sur les défis et les opportunités dans le secteur de l’agriculture pour leur « autonomisation financière », a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
En effet, les femmes africaines représentent toujours une possibilité non exploité dans le secteur agricole, le niveau et la qualité de leur participation ne procurent pas l’avantage en termes de développement socioéconomiques.
Les femmes que l’on décrit comme agricultrices, propriétaires de bétail au sein de ce secteur agricole, disposent systématiquement d’un accès limité aux ressources productives, comparativement aux hommes dans le même secteur.
Donc malgré leur forte présence dans ce secteur, force est de constater que la plupart des femmes agricultrices ne sont pas économiquement autonomes. Et c’est face à cette situation que Konrad Adenauer Stiftung a initié le projet « D’accès de la femme à la terre au Togo », mis en œuvre avec son partenaire Wildaf -Togo.
C’est dans ce cadre que ce situe cette rencontre de trois jours qui permettra d’outiller ces femmes, afin de les amener à une parfaite autonomisation économiques.
De façon spécifique, ces femmes seront informées sur les politiques agricoles et les opportunités pouvant améliorer leurs conditions de vie et de travail.
« Le président de la République est en train de faire du Togo, une plaque tournante de l’économie dans la sous-région et les femmes togolaises ne doivent rester en marge de cette dynamique. Il y a beaucoup de dispositions prises vis-à-vis du monde rural dans le cadre du Plan National de Développement (PND) », a souligné Mme Ane Kpedji (qui a représenté Wildaf-Togo).
Cette formation vise surtout à outiller ces femmes « sur les opportunités à saisir dans le projet des agropoles et autres », a-t-elle précisé.
Pour Konrad Adenauer, le souhait est d’instaurer une équité dans l’accès au foncier et surtout, amener les femmes à se retrouver au même pied d’égalité que les hommes sur le partage des biens de production, a indiqué coordonnateur national Maurice Gblodjro. FIN
De Kara, Peter MALOUMBA