La deuxième édition de la semaine africaine de la communication (Africa Communications Week en anglais) a été officiellement lancée ce jeudi à Lomé par Prof. Koffi Akpagana (ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche), a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
Cet événement qui se tient simultanément dans 14 pays est initié au Togo par l’Institut des Sciences de l’information, de la communication et des arts (ISICA) et ses partenaires.
Le ministre Akpagana avait à ses côtés, Foli-Bazi Katari (ministre en charge de la communication) et Mme Germaine Anaté (Directrice de ISICA). Des enseignants et autorités universitaires étaient présents. Plusieurs étudiants de l’Université de Lomé ainsi que d’autres écoles partenaires de l’événement étaient également invités.
Le thème retenu cette année : « L’Afrique: terrain d’innovation pour la technologie ? » était au centre d’une table ronde qui a regroupé des enseignants chercheurs, responsables de startups et de sociétés.
Principal objectif visé : voir comment améliorer le discours pour accompagner le développement socio-économique de l’Afrique.
Durant cette semaine, il sera question de sensibiliser les acteurs sur les enjeux de la communication, la communication comme vecteur d’innovation, des innovations propres à l’Afrique et dont on doit se vanter.
Selon le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, le thème est d’une grande fécondité, au regard des enjeux d’une « Afrique toujours à la croisée des chemins ».
« La communication est un facteur de socialisation. La plus grande expérience de la liberté réside dans la communication, un concept fédérateur, un facteur d’humanisation, constitutif de lien social et de la citoyenneté », a souligné Prof. Koffi Akpagana.
« Mais cette expérience tout autant éthique que politique, ne peut rendre viable la démocratie que si elle fait l’objet de pédagogie, de mise en perspective, au regard des dérives qu’elle peut connaître », a-t-il ajouté.
Pour Mme Germaine Anaté (directrice de l’ISICA), il nous faut une communication constructive, qui parle de nous tel que nous le souhaitons.
« Il faut plus d’implication des professionnels de la communication sur leur responsabilité dans la construction et l’image de l’Afrique. Les études prouvent que l’Afrique est le laboratoire du monde de demain. Et la communication devient un facteur décisif de succès lorsqu’elle s’intègre à l’innovation », a-t-elle expliqué.
Plusieurs axes ont fait l’objet de réflexion. La rencontre a également été un partage d’expériences : quelle communication pour un projet innovant ? L’Afrique : terrain d’innovation technologique pour la communication ? Innovation et financement participatifs, création artistique africaine et communication et l’innovation communicationnelle à Togo cellulaire. La journée a pris fin par un concours de dictée et d’épellation de mots.
Notons qu’une grande rencontre d’échange est prévue vendredi entre professionnels de la communication sur leur rôle et l’appropriation du concept de la semaine africaine de la communication. Cette édition sera bouclée par un gala de football et une grande soirée des communicateurs.
En rappel, la semaine africaine de la communication est une idée originelle de deux professionnelles africaines de la communication qui ont décidé que les africains s’approprient désormais leur propre discours, et que l’histoire africaine soit désormais racontée par les africains, une histoire qui révèle l’Afrique telle que voulue par les africains. FIN
Ambroisine MEMEDE