Le gouvernement a décidé de prendre le taureau par les cornes, face aux menaces terroristes et les nouvelles formes de la criminalité transnationale, notamment la cybercriminalité, en créant un « comité interministériel ».
La sous-région ouest-africaine est confrontée, ces dernières années, à des menaces terroristes. Les attentats quasi-quotidiens qui secouent certains pays limitrophes notamment le Burkina Faso en sont une illustration.
« Dans un tel contexte, le Togo doit anticiper et se doter des moyens nécessaires pour prévenir et lutter contre l’extrémisme violent », souligne le gouvernement dans un communiqué à l’issue du Conseil des ministres.
« Le comité interministériel de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent a pour mission principale d’œuvrer «à éradiquer ou à réduire sensiblement la propagation de l’extrémisme violent en donnant aux communautés de base les outils et le soutien dont elles ont besoin pour lutter contre ce fléau et de renforcer la coopération et la collaboration entre l’administration, les forces de défense et de sécurité pour une prévention et une lutte efficace », souligne le communiqué.
Il est composé de représentants des départements ministériels impliqués, des leaders d’opinion et de la société civile.
Les forces de défense et de sécurité présentes sur le terrain doivent être accompagnées et soutenues par des mesures multisectorielles et transversales visant à prévenir l’extrémisme violent, surtout dans les zones à risque.
Rappelons que les catholiques ont été tués lundi lors d’une procession à Zimtenga, dans le nord du Burkina Faso, au lendemain de l’attaque d’une église qui a fait six morts dont un prêtre.
Ces attaques interviennent une semaine après la mort de six autres personnes dont un pasteur, dans l’attaque d’une église protestante à Silgadji, toujours dans le nord du pays. FIN
Junior AUREL