Aucune date n’a encore officiellement été retenue pour la tenue des prochaines élections locales, a affirmé Tchambago Ayassor (président de la Céni), soulignant que les dates publiées ça et là par les médias, ne sont que des « propositions » faites au gouvernement.
« Nous avons soumis au gouvernement, un certain nombre de propositions et de dates à la fois pour la tenue du scrutin et de la révision des listes électorales. J’insiste : c’est le gouvernement qui fixe les dates de révision des listes électorales et du scrutin et convoque le corps électoral, selon les règlements en vigueur », a martelé M.Ayassor, lors de sa visite de terrain, afin de toucher du doigt, les conditions dans lesquelles se déroule la formation des OPS (opérateurs de saisie).
Les dates (30 juin pour scrutin et 16 mai pour le début de la révision des listes électorales) publiées par les médias, « n’étaient que des propositions faites au gouvernement, qui, le moment venu, prendra les dispositions et publiera les dates qui consacreront ces propositions si elles sont acceptées », a-t-il souligné.
Par ailleurs, pour la révision des listes électorales, M.Ayassor a donné quelques précisions. Cette opération, a-t-il expliqué, concerne les togolais qui sont arrivés à majorité depuis la dernière révision et ceux qui, de diverses manières, n’ont pas pu avoir leur carte d’électeur lors élections législatives de décembre dernier.
« Tous ceux-là sont appelés — à travers le processus en cours — à se mobiliser pour pouvoir se faire recenser au moment venu », a précisé le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni, chargée d’organiser et de superviser les élections).
Au total 1.527 conseillers municipaux seront élus lors de ces élections locales dont la date n’est pas encore officielle.
En rappel, les dernières élections locales remontent à 1987. Les mairies sont dirigées par des « présidents de délégation spéciale », nommés par le président de la République. FIN
Junior AUREL