Kpalimé: Des conducteurs d’engins à deux roues outillés sur le code de la route et la conduite

Les agents conducteurs de moto à deux roues et les conducteurs de taxi-moto de la ville de Kpalimé (120 Km à l’ouest de Lomé)  et ses environs ont bouclé mardi trois jours de formation sur le code de la route et la conduite, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.

Initiée par la Délégation à l’Organisation du Secteur Informel du secrétariat d’Etat à la Présidence de la République chargé du secteur informel (DOSI) en collaboration avec le services des transports routier et ferroviaire du ministère des infrastructures et des transports, cette formation s’inscrit dans le cadre de la formalisation et de la professionnalisation du métier de taxi moto ou Zémidjan.

Cette formation a permis de sensibiliser les conducteurs de taxi-moto à la culture du civisme, en inculquant à ces derniers des comportements responsables devant leur permettre d’éviter d’envoyer ou d’échanger des paroles et des propos injurieux, ainsi que d’acquérir des notions sur la manière de se comporter en public.

Les participants (la plupart des conducteurs de taxi-motos) ont été outillés sur les notions du code de la route, éclairés sur les panneaux et autres objets de signalisation sur la route, afin de leur permettre de comprendre le message de la route et réduire les accidents.

La formation s’est déroulée en plusieurs étapes : une phase pratique au cours de laquelle il leur a été expliqué toutes les règles du code de la route, suivie d’un test blanc sur le code de la route. Ce test blanc sur le code de la route a été suivi d’une phase pratique, occasion pour les participants d’associer la pratique à la théorie. Les participants passeront un examen rouge proprement dit avant toute délivrance du permis de conduire de catégorie A.

Selon Costa Pinto dit vieux père (chargé de la Sécurité routière et du code de la route), les usagers sont obligés de comprendre ce langage de la route afin pouvoir éviter les accidents de la circulation.

« Ces langages ne sont autres que les panneaux de signalisation, les marques au sol, les feux tricolores, bref tout l’ensemble des règles du code de la route. Il faudra qu’au finish, qu’on dise au Togo qu’il y zéro cas d’accident « , a souligné M. Blimpo pour qui le port de casque est tout aussi important.

Pour Amégnogbé Koffi Mensah (le chef d’agence de la DOSI plateaux-ouest), le constat est que tout le monde sait certainement conduire une moto, mais il y a certaines notions du code de la route, des priorités que ces conducteurs de moto ignorent ce qui amène parfois ces pilotes de moto à faire des accidents.

« Aujourd’hui cette formation que nous sommes en train de faire, c’est une façon d’exhorter les Zémidjan à comprendre les notions du code de la route, ce qui va dorénavant les éclairer sur les panneaux et autres signalisations sur la route, afin de réduire les accidents sur la route », a estimé le chef d’agence DOSI.

« L’absence de permis de conduire fait souvent obstacle au processus d’assurance pour l’indemnisation des victimes en cas d’accident de circulation sur la route », a souligné M. Amégnogbé précisant que le fait de disposer de ce permis de conduire va permettre aux conducteurs de taxi motos de rentrer dans leurs droits en cas d’accidents.

Ce dernier a donc demandé aux participants de prendre au sérieux et avec attention cette formation et de les appliquer et c’est à ce prix-là, qu’ils pourront réduire ces accidents sur la route.

Amégnogbé Koffi Mensah a invité les participants à disséminer ce qu’ils ont appris ici comme connaissances et essayer de la répliquer auprès des Zémidjan pour l’atteinte des objectifs de la mission notamment réduire les accidents et les pertes en vies humaines. FIN


De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE