Les différentes commissions ont été constituées mardi à l’Assemblée nationale, lors de la deuxième séance plénière de la première session ordinaire de l’année. Au total, neuf commissions permanentes ont été constituées et ratifiées, conformément aux articles 34, 36 et 38 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
Il s’agit: de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale (présidée par Tchitchao Tchalim), la commission des droits de l’Homme (présidée par Koffi Tsolenyanu), la commission des finances et du développement économique (Mawussi Djossou Sèmondji), la commission Agro pastorale, de l’aménagement du territoire et du développement local (Tchalla Kazia), la commission de l’éducation et du développement socio-culturel (Innocent Kagbara), la commission des relations extérieures et de la Coopération (Mme Bernadette Legzim-Balouki), la commission de la défense et de la sécurité (Agbéyomé Kodjo), la commission de l’environnement et du changement climatique (Anani Kokou Kpomegbe) et la commission de la santé, de la population et de l’action sociale (Arzouma Felidja Sandani).
La commission qui retient l’attention des togolais est la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale, présidée par l’ancien ministre de la justice Me Tchitchao Tchalim. Pour bon nombre d’observateurs avertis, tout est maintenant prêt pour enclencher les choses sérieuses : les réformes constitutionnelles et institutionnelles.
Mme Yawa Djigbodi Tsegan (présidente de l’Assemblée nationale) a plus fois répété ces derniers jours que les réformes constitutionnelles et institutionnelles feront partie des « priorités » de l’agenda du parlement.
Selon la feuille de la Cédéao à l’issue du sommet des chefs d’État du 31 juillet 2018 à Lomé, il est recommandé au gouvernement et aux acteurs politiques d’œuvrer en vue de l’adoption des réformes constitutionnelles en prenant en compte, les points suivants: (i) le mode de scrutin à deux tours pour l’élection du président de la république, (ii) la limitation à deux, du nombre de mandats présidentiels, (iii) la recomposition de la Cour constitutionnelle pour notamment revoir sa composition et limiter le nombre de mandat de ses membres (iv) et le renforcement du processus électoral ». FIN
Edem Etonam EKUE