« Ce qui est important pour notre pays, c’est la paix et la sécurité » a affirmé le général Yark Damehame (ministre de la sécurité), lors de la rencontre des cadres du parti au pouvoir avec des militants et sympathisants à Tandjouaré (nord).
Le ministre a surtout mis l’accent sur la sécurité, suite à la situation d’insécurité qui prévaut dans la sous-région avec des attaques jihadistes.
« Nous ne pouvons pas prendre le risque de compromettre cette paix qui prévaut dans le pays. Nous avons demandé aux populations de continuer par travailler pour préserver et pérenniser cette paix » a-t-il souligné.
« Nous apprenons ce qui se passe ailleurs, à la télévision. Nous ne le souhaitons pas. Tandjouaré est une préfecture qui reçoit souvent les réfugiés venus du Ghana lorsqu’il y a des affrontements. Nous avons comme devoir de tout faire pour vraiment préserver cette paix », a insisté le ministre.
Plusieurs pays sur le continent, notamment ceux de la sous-région ouest-africaine sont en proie à la recrudescence d’attaques jihadistes.
Cette semaine, plusieurs attaques ont été enregistrées notamment au Burkina et au Niger où des gendarmes et civils ont été tués. Le 15 février dernier, quatre douaniers burkinabés et un prêtre espagnol -qui revenait d’une réunion à Lomé) ont été assassinés par des jihadistes. Au Burkina, au moins 90% des attaques ne sont pas revendiquées.
Précisons qu’en mai et en novembre derniers, quatre pays (Burkina, Ghana, Bénin et Togo) ont mené une vaste opération de lutte contre la criminalité transfrontalière, à l’issue de laquelle plus de 200 personnes ont été arrêtées, dont plusieurs soupçonnées d’activités jihadistes. FIN
Abbée DJAGLO/Rédaction