Une cinquantaine d’imams et prédicateurs du Togo ont bouclé deux jours de conclave à Atakpamé (environ 175 km au nord de Lomé) dans le cadre de leur neuvième forum, rencontre axée sous le « rôle des institutions dans l’union des musulmans et la coexistence pacifique pour le progrès de la Patrie », a constaté la correspondante de l’Agence Savoir News.
Étaient présentes à l’ouverture, des autorités administratives, politiques, traditionnelles, religieuses et autres cadres de la ville.
Organisée par l’Association Togolaise pour l’Appel à l’Islam et l’Éducation (ATAIE ) et l’Ong Al-Wifao-Togo en collaboration avec l’Union des Ulémas (savants) d’Afrique qui œuvre tous pour le développement social et culturel, cette rencontre vise à soutenir le gouvernement dans l’établissement de l’ordre social.
Principal but visé : unifier tous les musulmans et prédicateurs de toutes les régions du Togo, afin de les inviter tous à cultiver la paix dans leurs prêches et à renforcer la cohabitation pacifique entre toutes les filles et fils du pays.
Pendant deux jours, les communications ont porté sur la présentation du rôles des Ulémas d’Afrique dans la lutte contre les idéaux qui dénaturent l’Islam, les institutions islamiques et leur importance dans la société, comment propager le message de paix pour accompagner le gouvernement, comment concrétiser la pais dans les pratiques de tous les jours etc…
Dans son intervention, Mohamed Adamou (président du comité d’organisation) a, au nom de tous les musulmans remercié le président de la république Faure Gnassingbé pour sa politique de paix instaurée dans le pays depuis fort longtemps : « tout comme les autres, les musulmans sont prêts à le soutenir pour construire ensemble le Pays ».
Ouro Yondou Abdoul Djalil (président des prédicateurs du Togo) de son côté, imploré Allah pour sa bénédiction et invité les participants à accorder une attention particulière aux échanges.
Le secrétaire de la préfecture de l’Ogou Bitho Kondo Pépin a pour sa part, rappelé que la paix est l’union des personnes sans discrimination de religion, de langue, d’appartenance politique et de races.
« La Paix n’est pas seulement l’absence de violence, c’est la culture de la compréhension, de la vision profonde, de l’attention constante portée à nos pensées et à nos actions », a-t-il souligné.
Le Chef canton de Houdou (Ogou) TagbeTchrakassiGbewa II s’est surtout réjoui de la réussite de ce neuvième forum et a au nom de ses collègues, remercié les premiers responsables des musulmans pour les efforts et l’importance qu’ils donnent aux chefs traditionnels lors de ces occasions qui sont plus dédiées aux Musulmans.
Pour lui, rien ne peut se faire dans une communauté sans la paix, qui est une cohésion, car par elle tout est possible.
Il a exhorté tous les participants à un vivre ensemble pour que la Paix règne dans le Pays. FIN
D’Atakpamé, Kafui/Rédaction