La Coalition des Femmes pour le Développement, l’Education et la Paix (COFEDEP) — regroupement de plusieurs associations de femmes — a organisé jeudi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé) une table ronde sur les enjeux, les opportunités et perspectives de la participation des femmes à l’économie locale en prélude à la journée internationale de la femme, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Cette table ronde qui a reçu l’appui de la GIZ à travers le Programme Formation Professionnelle et Emploi des Jeunes (ProFoPEJ), s’inscrit dans l’une des activités prévues dans la cadre de la journée internationale de la femme.
L’objectif poursuivi : promouvoir le genre à travers l’entrepreneuriat féminin et faire voir aussi aux participants surtout les jeunes filles et les femmes, les différentes opportunités qui s’offrent à elles afin de leur permettre de s’insérer dans la société.
Il s’agit de faire en sorte qu’outre sa participation à la gouvernance locale, la femme de Kloto participe au développement local à travers l’entrepreneuriat féminin et la consommation locale pour un développement économique local.
Cette organisation de regroupement de femmes entend faire de la célébration de cette année, une opportunité pour convier leurs sœurs à une prise de conscience pour agir, à faire la promotion de l’entrepreneuriat des femmes, encourager la consommation des produits locaux pour encourager l’économie locale et assurer l’autonomisation de ces femmes et en faire un outil essentiel pour sa participation à la gouvernance locale.
L’activité a consisté à une table ronde avec plusieurs panélistes autour de divers thèmes à savoir les opportunités d’appui à l’entrepreneuriat à Kpalimé de Programme de Formation Professionnelle et Emploi des Jeunes (ProFoPEJ), la présentation de l’initiative et l’importance de a consommation locale à travers le Panier Bio Kpalimé, les opportunités et défis de la contribution des bars, hôtels et restaurants dans l’économie locale, les atouts et opportunités de l’Entrepreneuriat féminin par l’association Ensemble Valorisons l’Art Culinaire (EVAC) Togo et l’entrepreneuriat des femmes et tourisme par la plateforme des OSC plateaux.
A travers ces panels, les présentateurs ont voulu partager leurs expériences au niveau des métiers négligés par les femmes et filles et pourtant ces métiers qui sont porteurs de richesses. C’était l’occasion de partager avec les jeunes filles les expériences que les autres ont faites e qui sont gages de leur évolution et de leur réussite.
Cette présentation de panels a été suivie de débats au cours desquels, les participants ont posé des questions d’éclaircissements sur les différentes opportunités à saisir. Il y a eu aussi des exposition des produits et articles locaux divers ainsi que de la dégustation de la cuisine locale.
Cette table ronde a été suivi dans la soirée d’un défilé de mode couture et coiffure et de la prestation du groupe Assassan, un orchestre local.
A l’occasion, la secrétaire générale de la CEFEDEP, Mme Jeanne Edoh Afi Dodzi a invité les jeunes filles à apprendre aussi les métiers négligés tels que la maçonnerie, la menuiserie, la mécanique. Elle les a exhortés à saisir les atouts et opportunités qui existent et à faire valoir leurs talents dans d’autres domaines autres que les métiers féministes tels que la couture, la coiffure, la cuisine et le commerce et de s’ouvrir vers les activités qui peuvent leur apporter des richesses.
Patayodé, Agnima Essognima (président de la chambre préfectorale des métiers) a invité les femmes et les jeunes filles à s’engager dans les métiers porteurs dans, où il y a plusieurs d’opportunités.
Il leur a rappelé aussi que l’Etat a mis en place des mécanismes d’accompagnement en faveur des jeunes qui s’orientent dans les métiers porteurs.
« Vous devez changer de mentalité et vous orienter vers les métiers porteurs. L’Etat a mis en place aujourd’hui des mécanismes pour vous accompagner, afin de vous rendre beaucoup plus autonomes », a précisé M. Patayodé.
Il a lancé un appel aux jeunes qui veulent apprendre un métier, mais n’ayant pas les moyens, d’approcher la chambre des métiers où ils peuvent apprendre un métier gratuitement. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE