Le dépouillement a pris fin dans tous les bureaux à Lomé, après un vote calme pour les élections législatives, sous haute surveillance des forces de sécurité, a constaté l’Agence Savoir News.
3.155.837 électeurs étaient appelés aux urnes ce jeudi pour élire les 91 députés de la prochaine Assemble nationale, dans une ambiance un peu tendue, la principale coalition de l’opposition n’ayant pas présenté de listes.
Les leaders des 14 partis politiques de ce regroupement dénoncent des « irrégularités » et exigent toujours « l’arrêt » du processus. Aucun incident majeur n’est enregistré dans le capitale togolaise. Après les opérations de vote, le dépouillement s’est déroulé sur place.
L’affluence dans les bureaux de vote, varie d’une localité à une autre. Aucun taux de participation n’est pour l’instant publié par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
Au total 850 candidats issus de 130 listes de 12 partis politiques et d’indépendants sont en lice pour ce scrutin.
« Les élections d’aujourd’hui constituent un coup pour rien. Les togolais ont montré aujourd’hui, qu’ils sont souverain », a déclaré Mme Adjamagbo-Johnson (coordinatrice de la coalition), interrogée par radio Kanal Fm.
« Les Togolais ont préféré la guerre froide. Ils ont choisi de résister en restant chez eux. Le régime doit comprendre que le vote de ce jour est une erreur », a-t-elle souligné.
« La force de nos institutions et la stabilité de notre pays sont des gages de démocratie et un socle favorable à un développement inclusif », a de son côté, précisé le chef de l’Etat Faure Gnassingbé, après son vote à Kara (environ 420 km au nord de Lomé).
Rappelons que la Céni dispose de 6 jours au plus, pour proclamer les résultats provisoires. FIN
Ambroisine MEMEDE/ Junior AUREL