Une délégation de la Conférence des Eglises et des cadres musulmans du Togo, a été reçue ce samedi à Accra, par le président ghanéen Nana Akufo-Addo, a appris l’Agence Savoir News de sources concordantes à Lomé. Le président ghanéen est l’un des facilitateurs dans la crise qui secoue le Togo, depuis plus d’un an.
Ces religieux et cadres musulmans ont appelé ces derniers jours à un « report » des élections législatives du 20 décembre. A Accra, ces derniers « ont réaffirmé de vive voix au facilitateur, leurs positions contenues dans leurs messages du 15 novembre, 3 et 6 décembre ».
Ils ont aussi demandé aux facilitateurs — à travers le président ghanéen — de « poursuivre les efforts, afin qu’une solution durable soit trouvée à la crise togolaise ». Pour l’instant, rien n’a filtré des déclarations du président ghanéen à ces religieux et cadres musulmans.
Parmi cette délégation : Mgr Benoît Alowonou (Président de la Conférence des Évêques du Togo), Mgr Nicodème Barrigah (Président de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation), Dr. Akotia Daniel Mawussi, Modérateur de l’Église Évangélique Presbytérienne du Togo (Modérateur de l’Église Évangélique Presbytérienne du Togo) et Révérend Godson Lawson Kpavuvu (Ancien Secrétaire général de l’Eglise Méthodiste du Togo).
La campagne électorale qui a démarré depuis le 4 décembre, prendra fin le 18 décembre. Au total 850 candidats issus de 130 listes de 12 partis politiques et d’indépendants sont en lice pour ce scrutin.
Les leaders des 14 partis politiques de la coalition de l’opposition n’ont pas présenté de listes pour ce scrutin, dénonçant des « irrégularités ». Ils exigent l’arrêt du processus électoral et la reprise de toutes les activités déjà menées par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
Les « forces armées et de sécurité » voteront le 18 décembre par « anticipation ». FIN
Junior AUREL