Le Groupe des cinq a invité mardi soir, la coalition des 14 partis politiques de l’opposition à « saisir l’opportunité des recommandations de la Cédéao relatives au processus électoral et à la prorogation des opérations d’inscription sur les listes électorales, afin de faire enrôler leurs partisans pour des élections régulières, transparentes et crédibles au Togo ».
Dans un communiqué commun rendu public ce mercredi, les ambassades d’Allemagne, des États-Unis d’Amérique, de France, la coordination du Système des Nations Unies et la Délégation de l’Union Européenne au Togo « encouragent le gouvernement à poursuivre les mesures d’apaisement notamment par l’accélération des procédures judiciaires et l’exploration de mesures de clémence additionnelles en vue de la libération des détenus ».
Le groupe des cinq « salue la poursuite des efforts de la Cédéao à travers les récentes consultations entre le co-facilitateur, le président Alpha Condé, et les parties togolaises » et « souligne la nécessité de préserver un climat de paix et d’éviter toute forme de violence ».
Les +cinq+ réaffirment leur volonté « d’accompagner les partenaires togolais pour la résolution durable de la crise ».
La coalition de l’opposition togolaise a fortement critiqué ce mardi la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) dans sa manière de trouver une issue à la crise qui le pays plus d’un an, dénonçant une gestion « cavalière » du dossier.
Dans une déclaration publiée lors d’une conférence de presse, les 14 partis politiques de la coalition « s’indigne de la manière cavalière et méprisante dont l’institution sous-régionale traite le peuple togolais ».
La coalition a une fois encore appelé les populations à « boycotter la prorogation de 3 jours du recensement unilatéral prévu du 16 au 18 novembre par le régime ».
Elle n’entend pas envoyer ses huit représentants à la Céni, si ses revendications ne sont pas satisfaites. Les leaders des 14 partis politiques ont maintenu la manifestation prévue samedi prochain à Lomé.
Précisons que la coalition avait déjà boycotté le recensement électoral. Elle exige notamment la recomposition du bureau de la commission électorale et de tous ses démembrements, ainsi que la reprise de toutes les activités déjà menées par l’Institution. La coalition demande également l’arrêt du processus électoral. FIN
Junior AUREL