Une vingtaine de membres des groupements femmes et mixtes des Plateaux, producteurs de tomates fraîches ont entamé lundi à Tohoun (environ 150 km au nord-est de Lomé), une formation de neuf jours sur les techniques de production, de transformations et de conservation de la tomate, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Cette formation s’inscrit dans le cadre du projet de renforcement de capacités des membres des groupements féminins et mixtes sur les techniques de transformations et de conservation des fruits et légumes dans la région des Plateaux.
La formation organisée par le ministère de l’Action Sociale, de la Promotion de la femme et de l’Alphabétisation, a pour objectif d’amener les membres des groupements à maîtriser les techniques et méthodes de conservation. La rencontre permettra aussi de les aider à monter des unités artisanales de transformation de la tomate fraîche et de renforcer leurs capacités en matière de gestion et de production du secteur tomate.
Il s’agit également de les mobiliser dans une chaîne de production- transformation-conservation en groupe, afin d’éviter les pénuries sur le marché et le gaspillage pendant les saisons de pleines abondances.
L’atelier de formation entend également sensibiliser les producteurs de tomate sur l’entrepreneuriat en milieu rural, afin d’éveiller en eux la nécessité de la professionnalisation du métier de l’agriculture.
Elles seront renseignées sur l’organisation de la production, le processus de transformation et les outils de gestion d’une micro-entreprise.
La formation qui se veut pratique, est axée principalement sur la démonstration et l’utilisation des ustensiles des cuisines tels que la moulinette, les marmites de cuisine, les cuvettes, les passoires, les foyers et la tables de travail.
Selon, la formatrice agro-alimentaire en petite échelle, la tomate exige beaucoup de soin, d’entretien et de vigilance lors du processus de sa production, transformation et de la conservation. Il faut laver proprement la tomate, enlever les pépins avant de l’écraser à la moulinette pour sa transformation et conservation.
Mirabo Tchablina Jean (secrétaire général de la préfecture du Moyen-Mono) s’est réjoui de l’initiative du ministère de l’Action Sociale, de la Promotion de la femme et de l’Alphabétisation qui vient augmenter la capacité productive des groupements féminins du Moyen-Mono en matière de la production de la Tomate.
Elle va permettre la propension de l’économie inclusive tant voulue par le chef de l’État Faure Gnassingbe en faveur du secteur agricole. Il a invité les participantes à une attention particulière pour extraire les meilleures connaissances de cet atelier de formation qui selon lui, vise à développer des opportunités d’emploi.
Mme Otimi Claudine (directrice de la Coopération et de la Promotion des Activités économique de la femme) a indiqué que les zones de production de tomates à grande échelle ont été identifiées dans la région des plateaux, afin d’instruire les groupements sur les techniques et les procédés leur permettant de mieux produire, transformer et conserver cette denrée périssable sur une longue période.
« Nous voulons éviter que la tomate soit bradée pendant l’abondance et la pénurie dans les saisons de manque. Notre département entend permettre à tous les groupements féminins des jouir des fruits de son travail selon son le secteur agricole », a-t-elle souligné.
Rappelons que la tomate est un fruit comestible à pépin d’une plante potagère, couleur rouge consommée souvent cru ou cuit.
Elle est utilisée dans toutes les alimentations à savoir la salade et autres. Cultivée en grande quantité dans le Moyen-Mono pour sa saveur, ses vertus thérapeutiques. FIN
De Tohoun, Manu MESSAN