Depuis 2011, les sociétés du groupe cimentier allemand HeidelbergCement au Togo observent « La Semaine de la Sécurité », initiative visant à mobiliser tout le personnel à plus de prudence et au respect des mesures sécuritaires sur ses sites et dans leur quotidien.
Elle vise également à attirer l’attention du personnel et solliciter son implication sur les risques aux lieux de travail, et même dans la circulation.
Cette année, l’événement s’est déroulé sur les sites de la société des Ciments du Togo (CIMTOGO) et de SCANTOGO S.A, toutes deux filiales dudit groupe.
Ainsi, du 17 au 21 septembre, les employés de CIMTOGO à Lomé étaient au centre d’une série d’activités dans le cadre de cette +semaine de la sécurité+ (SafetyWeek) placée sous le thème « Zéro accident d’ici 2030, j’y adhère »: conférences/débats, exercices pratiques, dons de sang, récompenses pour les meilleurs employés, soirée récréative…
Comme activité spéciale de cette édition de la semaine de sécurité : la distribution de casques motos à tous les employés de CIMTOGO en vue de prévenir les risques mortels d’accidents de circulation.
A SCANTOGO S.A également
Ce fut le tour des employés SCANTOGO S.A à Tabligbo (environ 90 km au nord de Lomé, dans la Préfecture de Yoto) d’observer cette +Semaine de la sécurité+ du 24 au 28 septembre, avec plusieurs séances de formations : housekeeping général par les managers et chefs sections, activités des sauveteurs secouristes au travail en cas d’urgence médicale, dangers et risques en milieux de travail, mesures de santé contre la poussière, le bruit et les vibrations, sensibilisation sur la manutention manuelle et la communication transactionnelle.
Le personnel a été également bien outillé sur les notions de la conduite défensive et l’utilisation des extincteurs. Et ces formations se sont déroulées les 26 et 28 septembre à l’endroit des superviseurs, chefs d’équipes et prestataires.
Et jeudi dernier, tout le personnel a participé aux exercices physiques marqués par une séance de jogging et d’aérobie en salle.
Par ailleurs, le Directeur Général de la société, Eric Goulignac et son personnel ont aussi participé au don de sang, geste visant à sauver des vies humaines, surtout en cette période où le Centre National de Transfusion Sanguine, manque cruellement de poches de sang.
Cette semaine de sécurité va se poursuivre à CIMTOGO/Kara (environ 420 km au nord de Lomé) du 1er au 5 octobre.
« La sécurité est une priorité au sein de notre groupe. Chaque jour, nous nous attelons à la garantir à tout le personnel sur tous nos sites. C’est la raison pour laquelle nous dédions chaque année, une semaine exclusivement pour nous rappeler les mesures sécuritaires de base. Ceci, en dehors des dispositions en matière de sécurité du personnel sur nos sites », a expliqué M. Goulignac.
Inaugurée en 2015, SCANTOGO S.A. est une filiale de Scancem International, membre du groupe cimentier allemand HeidelbergCement qui, en Afrique, opère dans une douzaine de pays, dont la Tanzanie, la RDC, le Burkina-Faso, le Ghana, le Bénin, la Gambie, la Sierra Leone, le Libéria et le Togo.
La sécurité une « priorité » au sein du groupe HeidelbergCement
Selon Eric Goulignac (Directeur Général des sociétés HeidelbergCement au Togo), la sécurité est une «priorité» au sein de notre groupe.
« Chaque jour, nous nous attelons à la garantir à tout le personnel sur tous nos sites. C’est la raison pour laquelle nous dédions chaque année, une semaine exclusivement pour nous rappeler les mesures sécuritaires de base. Ceci, en dehors des dispositions en matière de sécurité du personnel sur nos sites », a-t-il souligné.
En rappel, le groupe HeidelbergCement — n°1 mondial en agrégats et n°3 en production de ciment — est présent dans d’autres pays africains dont le Bénin, la RD Congo, le Gabon, le Ghana, le Liberia, la Sierra Leone et la Tanzanie.
Construite sur une superficie de 386.050 m2, l’usine de Tabligbo a coûté plus de 140 milliards de F CFA. C’est le plus lourd investissement d’une entreprise allemande au Togo.
Cette usine a été inaugurée en grande pompe par le chef de l’État togolais en mars 2015. Elle est construite conformément aux « normes européennes » et devra produire en moyenne 5.000 tonnes de clinker par jour, soit environ 1,5 million de tonne par an. FIN
Junior AUREL