« A l’intérieur du Collectif +Sauvons le Togo+ (CST), les pendules ont été remises à leur place depuis que Zeus Ajavon est de retour. La confiance et la nécessité d’aller ensemble, main dans la main sont revenues », a déclaré jeudi sur radio Légende Fm, Agbéyomé Kodjo, président de l’Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire (OBUTS) et membre du Collectif.
La déclaration d’Agbéyomé Kodjo fait suite à la récente sortie sur la même radio, du 1er vice-président de l’Alliance Nationale pour le Changement ANC) Patrick Lawson – qui a dénoncé des « rivalités malsaines » au sein du CST et de la Coalition « Arc-en-ciel ».
« Vous pouvez imaginer que des décisions sont prises aujourd’hui au sein de nos organisations respectives par les partis politiques – je parle du CST et de Arc-en-ciel – sans qu’un parti comme le nôtre ne soit au courant. Après, on va dire que c’est nous qui ne voudrions pas du dialogue…C’est nous qui ne voulons pas aller aux élections…C’est nous qui ne voudrions pas associer les autres …. Je suis en train de dire haut et fort ce qui se passe, car il se passe des choses au CST et à Arc-en-ciel qu’il faut arrêter à temps, sinon, les mêmes causes produisent les mêmes effets », avait-il dévoilé.
« C’est un problème de cohésion, c’est un problème de rivalités malsaines. Quand dans la vie, vous n’êtes pas capable de faire quelque chose, il ne faut pas en vouloir à l’autre. C’est tout. Je ne veux pas aller plus loin », avait souligné Patrick Lawson.
Ces déclarations suscitent assez de commentaires dans des milieux politiques et dans la presse.
Pour Agbéyomé Kodjo, les divergences sont aplanies et les pendules ont été remises à leur place.
« Par rapport à la sortie de Patrick Lawson, à l’intérieur du CST, les pendules ont été remises à leur place depuis que Zeus Ajavon est de retour. La confiance et la nécessité d’aller ensemble, main dans la main sont revenues », a-t-il affirmé.
Selon lui, il s’agit d’un problème de « communication » au sujet du dialogue à venir. Le malaise serait lié à une correspondance adressée par le CST aux autorités au sujet des prochaines discussions. Certains partis politiques, notamment l’ANC n’étaient pas informés, même si entre temps, le CST et la Coalition avaient tenu une conférence de presse pour affirmer leur intention d’aller au dialogue.
Le problème du retour des neuf députés de l’ANC poserait également problème au sein du CST et de la Coalition « Arc-en-ciel », certains ne voulant plus entendre parler de ce sujet. Même si le problème du retour des neuf députés ne peut plus du moins constituer le préalable n°1, c’est un problème réel qui sera abordé lors du prochain dialogue, a poursuivi Agbéyomé Kodjo.
« Il ne faudrait pas que d’autres entités disent qu’il n’y a plus de préalable et que ce problème est réglé », a-t-il ajouté, mais le CST ne demande pas « le retour des députés ici maintenant à l’Assemblée nationale, avant d’engager un dialogue. Mais, ce problème est au cœur du contentieux politique que nous voulons régler au cours de ce dialogue ».
« Nous nous sommes retrouvés et on a travaillé. Nous irons à ce dialogue là. Il faut que Faure Gnassingbé nous propose rapidement un médiateur pour que nous puissions aller aux discussions », a souligné le président de l’OBUTS pour qui ce dialogue « n’est pas une faveur, mais une exigence à la fois politique et morale ». FIN
Junior AUREL
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