La capitale togolaise accueille la 107è session du Conseil des Ministres des ACP et la 43ème Session du Conseil des ministres ACP-UE. Pour mieux cerner tous les contours de ces rencontres, l’Agence Savoir News a approché Prof. Robert Dussey, chef de la diplomatie togolaise.
Prof Robert Dussey, Lomé accueille la 107ème Session du Conseil des Ministres ACP et la 43ème Session du Conseil des Ministres ACP-UE. C’est bien cela ?
Tout à fait, le Togo accueille du 27 mai au 1er juin 2018, les Sessions du Conseil des Ministres des ACP-UE. Plus de 600 délégués venus de 79 pays des ACP dont (48 d’Afrique subsaharienne), (16 des Caraïbes), (15 du Pacifique) et 28 de l’UE sont à Lomé.
Quel est l’état de la coopération entre les ACP et l’UE?
Je dois avouer que les 79 pays d’Afrique, des Caraïbes et des Pacifiques, et les 28 de l’Union Européenne sont deux grands et fidèles partenaires qui coopèrent depuis des décennies dans plusieurs domaines. Nous voulons travailler ensemble pour améliorer cette coopération dans l’intérêt des générations futures.
Justement Monsieur le Ministre, quels sont les enjeux des présentes sessions à Lomé ?
L’Accord de Cotonou qui lie les ACP à l’UE arrive à expiration en février 2020. Pour renouveler cet accord, il nous faut donc préparer les discussions sur l’avenir des relations ACP-UE d’une façon générale et, surtout, d’examiner le projet de cadre de mandat de négociation préparé par le Comité des Ambassadeurs ACP à Bruxelles.
Evidemment, la réussite de ces discussions nous permettra de renforcer davantage la coopération entre les ACP et l’UE en vue d’en tirer profiter pour nos peuples. Comme vous le voyez, l’avenir des relations ACP-UE post 2020, passe par Lomé.
Y-a-t-il des chances de réussite de l’après-Cotonou ?
Ces genres de discussions entre plusieurs partenaires ne sont souvent pas des plus faciles, mais nous restons optimistes car l’union sacrée des ACP serait un atout pour nous. FIN
Junior AUREL