Treize jeunes béninois (dont trois femmes) soupçonnés d’être membres du réseau des « gay-man » et arrêtés par la police togolaise, ont été présentés à la presse ce jeudi à Lomé, avant d’être extradés vers Cotonou, a constaté l’Agence Savoir News.
Les « gay-man », sont ces féticheurs et autres cybercriminels fortement poursuivis au Bénin, dont certains auraient trouvé refuge au Togo.
Abonnés à des fétiches notamment l’entité nommée « Kininssi » (qui signifie +femme du lion+) qui réclame du sang humain en sacrifice pour exaucer des vœux de ses adeptes, ces « gay-man » ont semé la terreur ces dernières semaines dans plusieurs villes du Bénin dont la capitale économique Cotonou.
Les treize jeunes béninois ont été interpellés ces derniers jours dans certains quartiers de Lomé, suite à l’assaut lancé par la police togolaise « sur instruction des plus hautes autorités togolaises», en collaboration avec la police béninoise, a précisé le directeur de la police nationale togolaise.
« Lorsqu’ils ont été interpellés, la police a procédé aux perquisitions et ces perquisitions nous ont permis de découvrir des objets et indices en lien direct avec des infractions qui ont été commises au Bénin », a souligné Mawuli Têko Koudouovoh.
« C’est sur la demande de la police béninoise que nous procédons aujourd’hui à la remise de ces délinquants, en applications des accords de coopération en matière de police criminelle qui lient le Togo et le Bénin. Jusqu’alors, l’enquête n’a jamais prouvé, qu’ils ont commis des crimes de sang ou crimes de tout autre ordre sur le territoire togolais », a-t-il ajouté.
La délégation béninoise était conduite par le directeur général de la police républicaine du Bénin, Nazaire Hounnonkpè. Pour ce dernier, des enquêtes seront minutieusement menées à Cotonou, afin de savoir si des individus ont été sacrifiés.
« Ainsi, vous aurez la suite des informations, à travers la polie togolaise », a-t-il promis aux journalistes.
Rappelons que dans un communiqué rendu public récemment, le ministre de la sécurité le Colonel Yark Damehame a rassuré la population sur la « détermination du gouvernement à préserver la paix et la quiétude » dans le pays.
Il a invité la population à une « franche collaboration avec les forces de sécurité, en leur dénonçant tout individu ou groupe d’individus aux activités suspectes qui seraient éventuellement perçus dans les quartiers ».
Notons qu’au Bénin, plusieurs « gay-nem » ont été déjà arrêtés. Les autorités béninoises ont même décidé de détruire tous les fétiches « Kininssi ». FIN
Junior AUREL
www.savoirnews.net, l’info en continu 24H/24