Affaire de crimes rituels: Quatre individus interpellés à Lomé par la police

Quatre individus de nationalité étrangère, ont été interpellés à Lomé par la police et « soumis à des vérifications et autres actes d’enquête en vue de retracer la nature de leurs activités », suite aux fortes rumeurs de la présence dans la capitale, des « gay-men ».

Les « gay-men », ces féticheurs et autres cybercriminels — fortement implantés au Bénin — abonnés à des fétiches notamment l’entité nommée « Kininssi » (qui signifie +femme du lion+), qui réclame du sang humain en sacrifice pour exaucer des vœux de ses adeptes.

Ainsi, ces derniers se sont lancés dans des crimes pour des rituels exigés par ces fétiches, semant ainsi la panique partout, des pratiques qui vont à l’encontre du vaudou. Mais face à la furie des autorités béninoises, beaucoup ont fui le pays, l’alerte étant totale.

Selon de fortes rumeurs, certains « gay-men » auraient trouvé refuge à Lomé, d’où l’assaut lancé par la police togolaise.

Dans un communiqué du ministre de la sécurité, les forces de sécurité ont aussitôt entrepris des « investigations pour non seulement vérifier l’authenticité des faits allégués, aussi interpeller tout individu suspect correspondant au profil souvent décrit ».

C’est ainsi que la police a interpellé le 29 mars dans un quartier de Lomé, « quatre individus d’origine étrangère, qui sont présentement soumis à des vérifications et autres actes d’enquête en vue de retracer la nature de leurs activités », souligne le communiqué signé du Colonel Yark Damehame.

« Les investigations se poursuivent en collaboration avec les services de sécurité d’autres pays voisins, pour faire la lumière sur le phénomène », souligne le texte lu sur les médias d’Etat.

Ce dernier rassure la population sur la « détermination du gouvernement à préserver la paix et la quiétude » dans le pays.

Par ailleurs, le ministre invité la population à une « franche collaboration avec les forces de sécurité en leur dénonçant tout individu ou groupe d’individus aux activités suspectes qui seraient éventuellement perçus dans les quartiers ».

Précisons qu’au Bénin, plusieurs « gay-men » ont été déjà arrêtés. Les autorités béninoises ont même décidé de détruire tous les fétiches « Kininssi ». FIN

Ambroisine MEMEDE

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