Le Nouvel Engagement Togolais (NET/Opposition) a invité vendredi soir, le pouvoir en place « à ouvrir, sans délai des pourparlers francs » avec les syndicats de la santé et de l’éducation, en vue de trouver une solution à la crise qui secoue les deux secteurs.
Le Syndicat National des Praticiens des Hôpitaux du Togo (SYNPHOT) a bouclé ce vendredi une grève « sèche » de quatre jours. Au Centre hospitalier universitaire (CHU) Sylvanus Olympio) de Lomé, le plus grand centre de santé du pays, les activités étaient pratiquement au point mort depuis mardi.
Réunis en assemblée générale ce vendredi, les agents de la santé (public) ont décidé de garder la pression, en appelant à une nouvelle grève de 72 heures (lundi, mardi et mercredi) la semaine prochaine.
De leur côté, les enseignants ont aussi clôturé ce vendredi, 72 heures de grève pour exiger l’augmentation des primes et indemnités. ce secteur est fortement perturbé depuis le début de la rentrée en octobre.
Dans un communiqué rendu public, le NET « s’étonne du silence assourdissant des premières autorités qui, visiblement, montrent peu d’empressement à la recherche de solution concertée à ces différents problèmes ».
« Pendant que les hôpitaux publics sont perturbés par ces mouvements, ce sont des milliers de Togolais qui payent le lourd tribu de l’inaction des autorités. Il est plus que urgent que des solutions appropriées et durables soient trouvées pour soulager le calvaire des braves populations déjà durement éprouvées par l’extrême précarité », martèle le parti de Gerry Taama.
Le NET « invite également toutes les parties à l’esprit d’ouverture en vue de trouver une solution définitive aux mouvements sociaux, somme toute, compréhensibles ».
« En ces temps de fortes tensions politiques, le Togo ne saurait avoir le luxe d’ouvrir et de laisser des brasiers sociaux allumés trop longtemps », avertit le NET. FIN
Abbée DJAGLO
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