La coalition de l’opposition veut renouer avec ses manifestations les 20, 21, 22 et 24 mars, ont annoncé les 14 partis politiques de ce regroupement.
Initialement prévues les 13, 14, 15 et 17 février, ces manifestations avaient été repoussées d’une semaine sur « demande » du président ghanéen Nana Akufo-Addo (facilitateur dans la crise).
« Nous avons donné une semaine au facilitateur. Pour l’instant, il n’y a aucune réaction. Donc, nous maintenons nos manifestations la semaine prochaine », a expliqué Fulbert Attisso, président du parti Le Togo Autrement, membre de la coalition.
La coalition de l’opposition accuse le pouvoir de « violer » le règlement intérieur du dialogue en poursuivant « unilatéralement » le processus électoral.
Les deux parties avaient pris l’engagement d’arrêter toutes les manifestations, jusqu’à la fin du dialogue.
La coalition a manifesté à plusieurs reprises à Lomé et dans d’autres villes du pays depuis début septembre. Elle exige notamment le retour à la constitution originelle de 1992, la révision du cadre électoral et l’instauration du droit de vote des togolais de l’étranger.
La communauté internationale a appelé à plusieurs reprises, le pouvoir et l’opposition à se retrouver autour d’une table.
Démarrées le 19 février sous la facilitation du président ghanéen Nana Akufo-Addo, les discussions ont été suspendues à la deuxième séance le 23 février. FIN
Edem Etonam EKUE
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