Le projet identitaire du mandat 2018 « Une planète verte pour tous », initié par la Jeune Chambre Internationale du Togo (JCI-Togo) a été lancé samedi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), lors d’une cérémonie présidée par le préfet de Kloto Assan Koku Bertin, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Raoul Bataka (président de la JCI-Togo), des chefs de services et du directeur régional de l’Environnement et des Ressources Forestières, étaient aussi présents.
Ce projet se situe dans le cadre de la mise des objectifs 13 (relatif « aux mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques ») et 11 (qui fait référence « aux villes et communautés durables ») des ODD (Objectifs du Développement Durable).
Ces objectifs visent notamment à gérer durablement les forêts par la lutte contre la désertification par l’arrêt et l’inversion du processus de dégradation des terres, la sensibilisation et la formation des citoyens et des populations sur les mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques et d’aménager des espaces verts et aires de jeu pour améliore le cadre de vie.
Pour la mise en œuvre de ce projet, trois phases d’activités sont prévues : la sensibilisation de la population sur les conséquences des changements climatiques, la formation sur la responsabilité sociale et sur la protection de l’environnement et enfin, l’action sur le terrain (visant à planter des arbres et à rendre sain l’environnement dans toutes les localités du pays).
A la fin du projet, le carrefour de la place des martyrs à Lomé, sera aménagé de concert avec les partenaires, afin que cela soit le symbole de l’action de la mise en œuvre du projet « une planète verte pour tous ».
« Les conséquences des changements climatiques, la rareté des pluies, l’irrégularité des saisons, la sécheresse, la chaleur excessive, la peur de travailler la terre et bien d’autres faits nous interpellent », a souligné Wona Keen (président local de la JCI).
Il a rassuré de l’engagement de la JCI Kpalimé pour que la terre ne disparaisse pas, mais plutôt que l’impact continu même sans nous.
« Il faut agir ensemble, en adoptant des gestes qui sauvent la planète : plantons des arbres, évitons de jeter nos sachets d’eau partout, éloignons de nous des dépotoirs et faire de ce projet +une planète verte pour tous+, une réussite », a-t-il précisé.
Pour le préfet de Kloto Assan Koku Bertin, la disparition du couvert végétal est un danger plus que la guerre pour l’humanité, parce que « les guerres détruisent les vies, mais la disparition du couvert végétal touche même l’essence de la vie ».
Face à cette situation, le préfet a relevé une prise de conscience au niveau du gouvernement qui a demandé aux services techniques d’intégrer la protection de l’environnement, et la lutte contre les changements climatiques dans les programmes et projets de développement.
Il a surtout convié l’assistance à une prise de conscience au niveau individuel en plantant plus d’arbres et en coupant moins, afin que les objectifs de ce soient atteints.
A travers le projet +une planète verte pour tous+, la JCI entend relever la gravité de la situation de la planète terre.
« Il est important de mener des actions pour lutter contre ce changement climatique afin de protéger l’environnement », a souligné Bataka Raoul (président de la JCI-Togo).
« Nous voulons à travers ce projet, accompagner le gouvernement, les collectivités dans l’accomplissement des changements positifs. Avec tout ce qui arrive, les animaux qui meurent, les glaciers qui fondent, la chaleur intempestive, l’irrégularité des pluies … il est temps de réagir, de se lever et de montrer que les hommes qui sont la cause de ces changements doivent pouvoir agir par des actions concrètes », a-t-il martelé.
Rappelons que la JCI Togo a été créée en 1987. Elle appuie les actions de développement au niveau des communautés de base.
La JCI-Togo est composée de dix organisations locales à travers toutes les régions du pays et compte plus de 300 membres.
Elle a pour mission d’offrir des opportunités de développement aux jeunes en leur donnant la capacité de créer des changements positifs. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE