La branche togolaise de l’association internationale « Slow Food » de promotion et de vulgarisation de la consommation des produits locaux a échangé ce mardi à Lomé avec les producteurs et transformateurs de produits bio, a constaté une journaliste de Savoir News.
Le principal objectif que poursuit Slow Food est de promouvoir l’accès à tous à une alimentation « bonne, propre et juste ». Une alimentation bonne, liée à l’aspect sensoriel et culturel du mets, propre, liée à une production respectueuse de l’environnement et juste, liée à l’achat au juste prix auprès des petits producteurs.
« Nous avons un message de la consommation locale à lancer et il faut que les gens prennent conscience que nous devons faire la promotion de la consommation locale. Chez nous à Slow Food, notre slogan c’est manger propre, bon et juste. Nous devons faire en sorte que, ce que nous mangeons ne nous tue pas mais puissent nous donner de la santé. Slow Food va travailler à continuer la sensibilisation pour la production bio au Togo. Nous sommes déjà présents dans plus de 49 écoles du Togo avec la sensibilisation et nous allons accentuer cette année cette sensibilisation sur l’importance du bio et de la consommation locale », a indiqué Honoré Sotia (coordonnateur Slow Food Togo).
En vue de la promotion de la nourriture propre et bonne, Slow Food a instauré plusieurs structures locales dont les « communautés de nourriture » qui sont des regroupements de producteurs et de transformateurs qui promeuvent la nourriture bonne, propre et juste.
« Nous avons lancé les communautés de nourriture durant cette rencontre, ces communautés qui travaillent à la production de la nourriture locale, et nous invitons les autres à prendre le train en marche. Nous portons à la connaissance des producteurs et transformateurs qu’il y a une grande vitrine biennal nommée Terra Madre en Italie pour la promotion des produits des communautés de nourriture et en septembre prochain nous seront encore à ce rendez-vous », a ajouté M. Sotia.
Slow Food a son actif plusieurs projets tels que « l’arche du goût », un catalogue de produits traditionnels courant un risque de disparition ; « les sentinelles » qui sont des projets de soutien aux petites productions traditionnelles menacées de disparition.
« 10 000 jardins en Afrique » est aussi un projet lancé en 2010 visant à reproduire un modèle concret d’agriculture durable, attentive aux différentes réalités. A ce jour on enregistre 49 jardins Slow Food disséminés sur le territoire national.
Fondée en 1989 par Carlo Petrini, Slow Food a débuté ses activités en 2013 au Togo. Elle compte aujourd’hui plus de 100 000 membres et des millions d’activistes à travers le monde, organisés en groupes locaux appelés convivium dans plus 150 pays qui cherche à contrer le fastfood en redonnant la juste importance au plaisir dû à la nourriture. FIN
Chrystelle MENSAH
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