Les togolais « doivent, en se parlant être en mesure de trouver des solutions qui répondent à la fois à l’intérêt général et au bien commun de tous », a souligné ce dimanche Gilbert Bawara (ministre de la fonction publique), la veille d’un dialogue crucial entre le parti au pouvoir et la coalition de l’opposition, après six mois de crise.
« Donc, nous n’allons pas nous départir de cette confiance et de cet optimisme. Nous espérons que chacun sera animé par le même état d’esprit », a-t-il précisé.
Le président ghanéen Nana Akufo-Addo, facilitateur dans la crise qui secoue le Togo, est arrivé dimanche après-midi à Lomé où il présidera l’ouverture du dialogue.
Le comité préparatoire — chargé de peaufiner certains points — a achevé son travail ce dimanche, après la signature du « règlement intérieur » devant régir les discussions.
Le dialogue va se dérouler entre les délégations de la coalition de l’opposition et le parti au pouvoir (7 membres dans chaque délégation). Le nombre de délégués pourrait être élargi si les participants eux-mêmes en prennent la décision. La participation du gouvernement aux discussions, sera débattue par les participants.
Plusieurs autres points sont inscrits à l’ordre du jour de ce dialogue dont les mesures d’apaisement et de confiance (à examiner de manière prioritaire par les participants), l’établissement de la Constitution de 1992, l’implication du rétablissement de la constitution de 1992, la transition, l’organisation du référendum portant révision de la constitution de 1992 et les réformes constitutionnelles et électorales.
Rappelons que le Togo traverse est plongé dans une nouvelle crise depuis septembre, avec des séries de manifestations de la coalition de l’opposition qui exige notamment le retour à la Constitution originelle de 1992, la révision du cadre électoral et l’instauration du droit de vote des togolais de l’étranger. FIN
Edem Etonam EKUE
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