Les membres du « comité préparatoire », chargé de plancher sur certains points avant les discussions proprement dites, se sont réunis pour la première fois ce jeudi, rencontre au cours de laquelle « beaucoup de progrès » ont été enregistrés, a affirmé l’un des émissaires de la médiation.
Démarrés peu après 15H GMT, les travaux se sont déroulés à huis clos à l’Hôtel 2 Février, pendant plus de quatre heures d’horloge.
Plusieurs journalistes (médias public et privé, ainsi que des correspondants des organes étrangers) ont fait le pied de grue dans le hall de l’hôtel, jusqu’à la sortie des délégations. Mais personne n’a voulu faire de déclaration à la presse.
« Le comité préparatoire s’est réuni pour définir le règlement intérieur du dialogue qui va démarrer lundi. Le comité a fait beaucoup de progrès. Le travail va se poursuivre demain. Vous aurez tous les détails à la fin des travaux demain », a finalement lâché Daniel Osei (un des émissaires du président ghanéen) devant plusieurs caméras et micros.
La deuxième séance se tiendra donc vendredi après-midi.
Ce comité préparatoire est composé de huit personnes: Jean Kissi, Eric Dupuy et Ouro-Djikpa Tchatikpi (coalition), Malick Natchaba, Yawa Dzigbodi Tségan et Aklesso Atcholé (UNIR) et Gilbert Bawara et Payadowa Boukpéti (gouvernement).
Selon des sources proches du dialogue, ce comité a pour tâche notamment, de faire le point des mesures d’apaisement exigées par la coalition de l’opposition, de définir le chronogramme et les sujets à inscrire aux discussions proprement dites qui démarreront lundi prochain en présence du président ghanéen Nana Akufo-Addo.
Le comité doit également déterminer les parties prenantes au dialogue.
Rappelons que le Togo traverse depuis septembre, une nouvelle crise, avec des manifestations répétées de la coalition de l’opposition.
Ce regroupement de 14 partis politiques exige notamment le retour à la Constitution originelle de 1992, la révision du cadre électoral et l’instauration du droit de vote des togolais de l’étranger.
Certains leaders de ce regroupement demandent ouvertement le départ du président Faure Gnassingbé.
La communauté internationale a appelé à plusieurs reprises, l’opposition et le pouvoir à des pourparlers pour une sortie définitive de la crise. FIN
Edem Etonam EKUE
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