A travers le Projet Filets sociaux et services de base (FSB) et le Projet d’opportunité d’emplois pour les jeunes vulnérables (EJV), la Banque mondiale et le Togo se sont engagés ensemble « à mieux nous attaquer aux problèmes des jeunes pauvres et vulnérables, et à renforcer les autres aspects, notamment la protection sociale et le développement des infrastructures de base dans les secteurs de l’éducation, la santé, l’accès à l’eau potable etc… », a affirmé Mme Joelle Dehasse (Représentante Résidente de la Banque mondiale au Togo).
Ces deux nouveaux projets sociaux ont été lancés mardi dernier à Yaka (préfecture de Doufelgou), par le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé.
Les deux projets ont été approuvés par le Conseil d’administration de la Banque mondiale le 21 mars 2017 suivi de la signature des conventions de financement avec le Gouvernement togolais le 05 avril 2017 pour un montant total de 44 millions de dollars (soit 26,4 milliards de francs CFA), réparti comme suit : 29 millions de dollars pour le FSB (environ 17,4 milliards de francs CFA), et 15 millions de dollars pour le projet EJV (environ 9 milliards de francs CFA).
Selon la Représentante Résidente de la Banque mondiale au Togo, ces projets « entrent parfaitement » dans le cadre du mandat social du chef de l’Etat « et visent l’amélioration des conditions de vie des populations pauvres à travers entre autres : le développement des infrastructures socio-économiques de base, le renforcement des capacités des acteurs locaux et la prise en compte des femmes, des jeunes et des groupements communautaires ».
Elle s’est réjouie de l’excellente qualité du Partenariat entre la Banque mondiale et la République togolaise : « Au cours des deux dernières années, nous avons ensemble obtenu de grandes réalisations dont nous sommes très fiers ».
Le projet FSB a été élaboré pour fournir aux communautés les plus pauvres, un minimum de services socio-économiques de base, tels que l’éducation primaire, les soins de santé, l’eau, l’assainissement et la protection sociale. Il a été conçu pour être mis en œuvre dans toutes les cinq régions du pays, à travers trois types d’interventions : (i) la réhabilitation et la construction de 200 infrastructures de base ; (ii) l’accès aux filets de protection sociale incluant un programme de cantines scolaires (qui visent 38000 élèves de 164 écoles) et un programme de transfert monétaire qui va atteindre environ 40 000 ménages les plus pauvres ; et (iii) le renforcement des capacités des communautés pour les aider à assumer la responsabilité de la mise en œuvre des sous-projets spécifiques qu’elles auront identifiées elles-mêmes pour apporter des réponses à leurs besoins de développement.
De son côté, le projet EJV vise à offrir des opportunités économiques à des jeunes femmes et hommes âgés de 15 à 35 ans qui sont pauvres et vulnérables, à travers leur participation aux services communautaires, des formations en vue d’acquérir des compétences techniques, y compris sur la gestion d’une micro-entreprise.
Environ 14.000 jeunes bénéficieront du nouveau projet et les 10.000 les plus engagés pourraient, par la suite, recevoir un accompagnement pour le lancement et l’exploitation des activités génératrices de revenus qu’ils auront retenu d’entreprendre.
Les deux nouveaux projets s’appuient sur les bons résultats enregistrés dans le cadre de projets précédents, financés par la Banque mondiale dans le domaine du développement communautaire pour apporter un accompagnement supplémentaire aux efforts du pays visant à améliorer les conditions de vie des plus pauvres et promouvoir le développement local.
Précisons que la mise en œuvre des projets FSB et EJV sera assurée par l’Agence nationale d’appui au développement à la base (ANADEB). FIN
Edem Etonam EKUE
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